Des ruches, un abreuvoir à abeilles, des jachères fleuries, des couverts végétaux : tel est le dispositif que l’IFV se propose de suivre durant trois années pour mieux connaître les relations entre la culture de la vigne et les abeilles, en partenariat étroit avec l’Association de développement de l'apiculture (ADA).
Une première approche du sujet a eu lieu cette année avec une douzaine de ruches. Grâce à des trappes qui récupèrent le pollen sur les abeilles à l’entrée de la ruche (seulement entre le mardi et le jeudi, pour ne pas impacter la bonne santé de la ruche), les chercheurs vont pouvoir analyser sa composition et en déduire quelles plantes sont butinées. Une balance connectée a aussi été installée sous une ruche pour suivre la croissance de la colonie et le stockage de miel en temps réel et à distance.
« Nous allons suivre l’activité toute l’année et vérifier, par exemple, si les couverts hivernaux dans la vigne ne pourraient pas suppléer le manque de ressources durant la phase prépondérante de mars-avril, lorsque l’activité reprend et le pollen manque », explique Eric Serrano, de l’IFV Sud-Ouest.
L’impact des traitements obligatoires contre la flavescence dorée sera aussi étudié.
L’objectif est d’acquérir des références techniques pour les viticulteurs qui souhaitent favoriser l’activité des abeilles sur leurs exploitations.
Pour en savoir plus : www.youtube.com/watch?v=UR1zCzIylVk
