300 fois moins de pesticides déposés sur les combinaisons des pilotes de drone

C’était prévisible, mais les mesures de la Mutualité sociale agricole le confirment : la pulvérisation dans les pentes avec un pulvérisateur à dos est une activité intense, avec des phases de travail pouvant être qualifiées d’excessives, qui mobilisent parfois 85 % de la capacité cardiaque maximale des opérateurs pendant quelques minutes. Ces résultats sont issus de quatorze mesures sur sept opérateurs différents, dans des parcelles en pente, dans le cadre du projet Pulvédrone.

En parallèle, le traitement par drone apparaît beaucoup moins pénible, bien que générant aussi une activité cardiaque non négligeable, liée aux déplacements de l’opérateur, à la manutention du drone et au stress du pilotage. Côté exposition au pesticides, le drone prend aussi l’avantage, avec 300 fois moins de produit déposé sur les combinaisons de protection pendant la phase de traitement par rapport à l’utilisation d’un pulvérisateur à dos.

Toutes les données du projet Pulvédrone ont été transmises à l’Anses, dont l’avis est attendu cette année. Actuellement, en France, la réglementation interdit l'usage des drones pour la pulvérisation de tous les produits phytosanitaires. 

crédit photos : david Lefevbre

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