« Les variétés résistantes sont une bonne solution pour respecter les ZNT »

Installé au Château du Bluizard en Beaujolais, David Ratignier a planté 45 ares de voltis, 15 ares de floréal en 2018 et 50 ares de vidoc en 2019. Déjà certifié HVE, il estime que le passage au bio lui poserait un problème de faisabilité du désherbage mécanique dans les pentes et de disponibilité du personnel pour les traitements. C’est l’une des raisons qui l’a poussé à planter des variétés résistantes. L’autre est la pression foncière exercée par l’urbanisation. « J’ai planté autour de mes gîtes, c’est une super solution pour les ZNT », souligne-t-il.

Après avoir utilisé du cuivre et du soufre les premières années, David Ratignier a voulu aller jusqu’au bout de la démarche et a effectué seulement deux traitements avec des biocontrôles (huile essentielle d’orange et bicarbonate de potassium). Sans impact négatif sur l'état sanitaire. Le temps économisé est investi dans le travail du sol.

Côté rendement, les vignes sont encore jeunes et ont été touchées par la sécheresse en 2020 ou la grêle en 2021. Malgré tout, David Ratignier a pu vendanger 41 hl/ha en 2020 et 50 hl/ha en 2021 pour les variétés blanches. Elles ont été assemblées dans une cuvée 25 % floréal, 75 % voltis, pour obtenir un profil aromatique pas trop typé sauvignon. Le vidoc est encore en élevage. La cuvée est commercialisée en vin de France, sous le vocable de « Résiste ! ». « Je la présente comme issue de variétés résistantes à ma clientèle et l’accueil est plutôt positif », résume le vigneron pour qui ces variétés représentent l’avenir.

 

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