C'est une approche peu contraignante de l'agropastoralisme qu'a choisi la famille Lignères, installée au pied de la montagne d'Alaric, au cœur des Corbières (Aude). Dans ce secteur préservé, le domaine Château La Baronne est exploité en bio depuis 2000 et "converti" à la biodynamie depuis trois ans. Accueillir des chèvres et des moutons dans les parcelles de vigne de cette propriété de 90 ha était donc dans la logique des choses.
La présence animale participe pleinement à l'équilibre écologique. En bordure sud du domaine se trouve un troupeau de 250 chèvres. Le berger les laisse déambuler pendant l'hiver. Cette présence assure des apports organiques et permet de maîtriser la végétation. Il faut dire aussi que les chèvres tassent peu le sol, moins que les moutons."Des moutons, nous en avons aussi, pendant environ un mois et demi en fin d'automne, la durée de leur séjour variant en fonction de la quantité d'herbe disponible. Ce troupeau de 900 à 1 000 bêtes appartient à un berger qui vient des Pyrénées.Dans les deux cas, il n'y aucun accord financier. Les bergers sont indépendants. C'est simplement une façon intelligente de cohabiter et de contribuer à l'harmonie du domaine.
Déccouvrez l'expérience du domaine Léon Barral et de son troupeau de 50 vaches en lisant l'article complet dans Viti Les Enjeux n°22 de mai 2015 . Contactez-nous par mail pour commander ce numéro et rendez-vous sur le kiosque Viti pour vous abonner.