40 actions prioritaires réparties dans 7 domaines. Voilà le fond du plan d’actions retenu par la filière
Jérôme Despey, Christian Paly et Eric Paul, Bernard Angelras, présidents du Conseil spécialisé de FranceAgriMer, des Comités nationaux AOP et IGP de l’INAO, de l’Institut Français de la Vigne et du Vin ont ainsi listé à Julien Denormandie leurs conclusions pour :
- améliorer la connaissance des zones viticoles
- agir sur les conditions de production (notamment favoriser l’accès à la ressource en eau dans les territoires viticoles, en faisant évoluer la réglementation spécifique à l’irrigation de la vigne ;
- favoriser un matériel végétal adapté (exemple : accompagner la restructuration du vignoble avec du matériel plus adapté au changement climatique)
- agir sur les pratiques œnologiques (y figure la question de l’autorisation de la désalcoolisation au-delà du taux réglementaire actuel, ainsi que l’assouplissement des conditions d’accès à l’acidification en prévision de la variabilité climatique
- suivre les évolutions du marché et garantir la production (parmi les actions proposées : développer la couverture des exploitations par une assurance climatique, et soutenir financièrement l’installation de dispositifs antigel, anti grêle ou de lutte contre la sécheresse.
- renforcer la recherche, le développement, le transfert et la formation (bâtir un Plan Climat de la filière vin à l’image du Plan National Dépérissement du Vignoble)
- contribuer à l’atténuation du changement climatique (Développer l’utilisation des indicateurs d’empreinte carbone ; mobiliser les pratiques et modes de conduite favorisant la captation du carbone par les sols ; mais aussi réduire la consommation de carburant fossile).
