LinkedIn devient incontournable pour communiquer sur ses vins

Photo : bongkarn/Adobe Stock

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Le réseau social professionnel LinkedIn compte 738 millions de membres dans le monde, dont 40 millions de membres sont des décisionnaires, d’après Le Blog du Modérateur. Un réseau social dont l’importance devient stratégique lorsque les interactions en présentielles sont limitées pendant la crise sanitaire… et à l’avenir, car les habitudes changent. Comment la filière vins peut-elle s’emparer de ce réseau social ?

Fort de ses 2 millions de données récoltées par ses serveurs chaque mois, My Balthazar, une plateforme numérique qui fournit aux vignerons des informations en temps réel sur leur présence digitale, observe les tendances… Et l’une d’elles, note Benjamin Sonet, son fondateur, est l’importance que prend le réseau social LinkedIn depuis le premier confinement en France en mars 2020.

Historiquement, les domaines viticoles ont peu utilisé LinkedIn. Ils se sont concentrés sur Facebook et Instagram, et un peu YouTube et Twitter. Pour ceux qui avaient créé une présence sur LinkedIn, elle se faisait plutôt avec un compte profil qu’une page entreprise. Mais le monde a changé. Et LinkedIn a la capacité de réunir des professionnels du secteur : caviste, importateur…LinkedIn est désormais considéré comme une plateforme stratégique pour communiquer. D’autant plus que le taux d’engagement et la viralité y sont importants actuellement. Un autre avantage de LinkedIn : les personnes y sont présentes sous leur propre nom et font attention à leur image professionnelle. Cela permet une approche plus bienveillante. 


La Loi Evin s’applique sur LinkedIn

Une très grande disparité existe entre les domaines viticoles présents sur LinkedIn. My Balthazar estime cependant qu’une page moyenne est aux alentours des 1 550 contacts. Mais dans les faits, une énorme majorité se situe entre 100 et 200 abonnés. Ce à quoi s’ajoutent de « grosses » pages, comme Veuve Cliquot (39 700 contacts), Ruinart (33 500), Krug (22 700) pour les champagnes, ou encore Bernard Magrez (16 900) ou Gérard Bertrand (14 200).
En moyenne, les domaines viticoles publient trois fois moins sur LinkedIn par rapport à Instagram.

À noter que, tout comme sur les autres réseaux sociaux, la loi Evin s’applique sur LinkedIn. En revanche, le réseau social BtoB de Microsoft est très précautionneux avec les alcools. Il est par exemple interdit de faire gagner des bouteilles de vins en lot gagnant si jamais vous souhaitez organiser un concours – même si l’on peut se demander si un jeu concours serait très utile sur LinkedIn.
Benjamin Sonet recommande de suivre les indicateurs de performance suivant : le nombre d’abonnés et sa croissance, le profil des visiteurs, le volume d’impressions et l’engagement. LinkedIn a été intégré dans My Balthazar depuis novembre 2020.
Reste à trouver comment appréhender ce réseau social… Faut-il dupliquer les contenus prévus pour les autres réseaux sur ce réseau social afin de gagner du temps ? L’approche est-elle uniquement BtoB, ou peut-elle être BtoC ? Cela passe par une approche personnelle suivant ses besoins, le temps possible à y consacrer, le budget, et surtout, par des tests. Sur le digital, on apprend en faisant, en tâtonnant ! Et en échangeant. C’est la raison pour laquelle Benjamin Sonet a proposé un webinar sur ce sujet, que vous pourrez retrouver en ligne sur la chaîne YouTube de My Balthazar.

Pour aller plus loin sur le sujet, lire l'article "Conseils d'experts - Comment appréhender LinkedIn quand on est un professionnel du vin ?"

 

 

Article paru dans Viti Leaders n°461 de mai-juin 2021

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