Comment éviter les déviations phénolées pendant l’élevage ?

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La réaction du vinificateur doit être rapide dès qu’une augmentation des teneurs en phénols volatils est jugée significative, c’est-à-dire dès qu’elle dépasse la marge d’erreur analytique de 10 à 15 %. Photo : Pixel6TM
Selon une expérimentation des laboratoires Enosens, ajouter du chitosane pour empêcher le développement des Brett’ au début de l’élevage, en préventif, n’est pas efficace. La meilleure stratégie consiste à analyser les phénols volatils régulièrement, en resserrant les cadences pendant l’été.Étant donné l’efficacité démontrée du chitosane en curatif, peut-on empêcher les Brettanomyces de se développer pendant l’élevage en ajoutant du chitosane de manière préventive ? C’est ce que le laboratoire Enosens (Gironde) a voulu tester. Les œnologues ont suivi trois lots de vin élevés en fûts issus d’un chai à risque, ayant déjà connu des attaques de Brettanomyces. Les populations de Brett’ et les teneurs en phénols volatils ont été analysées chaque mois durant un élevage de dix mois, ainsi que l’acidité volatile et le SO2. Pour chaque lot, trois modalités ont été comparées : traitement à 2 g/hl de chitosane (soit une demi-dose par rapport à la préconisation du fabricant), traitement à 4 g/hl de chitosane et le témoin non traité. Le SO2 libre a été maintenu à 25 mg/l.37 à 12 % d’efficacité en moyenneLes résultats montrent que l’ajout de chitosane au début de l’élevage ne permet pas d’éviter…
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