Dans le cadre d’un engagement dans la RSE, l’amélioration des conditions de travail fait partie intégrante des critères d’achat de nouveaux matériels ou d’investissements. Julien Henry, vigneron du familial de l’Isle Saint-Pierre à Arles et membre du collectif Vignerons Engagés, détaille l’organisation du chantier de pulvérisation afin d’illustrer cette logique. « Le domaine compte 230 ha de vigne. Pour protéger les vignes, nous utilisons des cellules de pulvérisation montées sur deux porteurs multifonctions Pellenc conduits par deux des quatre chauffeurs du domaine.Le volume de bouillie tractée est de deux fois 1 500 litres, soit 3 000 litres par porteur. Cette capacité ne doit rien au hasard. À 100 l/ha, un tractoriste peut traiter 30 ha. Avec une vitesse d’avancement de 10-12 km/h, il peut être dans les vignes 6,5 heures par jour. Si l’on rajoute la préparation, le remplissage et le nettoyage, cela fait une journée de travail de 8 heures.En quatre jours, toutes les vignes sont traitées, mes deux tractoristes ont un temps de travail légal et raisonnable en pleine saison de traitement, et l’entreprise ne paie ni heure supplémentaire, ni heure “morte”. Tout…
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