La situation est très compliquée pour les vignerons sud-africains. Alors que les vendanges 2021 commencent le stock de vin s’élève à 3 millions d’hectolitres de vin. Cela représente environ un tiers de la récolte 2020.
Il est possible qu’une partie de la vendange à venir soit achetée à bas prix par des fabricants de concentrés de fruits. D’autres volumes seront dirigés vers la distillation industrielle ou à des fins de bouche sous forme de brandy, gin, vodka.
L'organisme VinPro estime que jusqu'à 80 établissements vinicoles et 350 producteurs pourraient faire faillite au cours des 18 prochains mois. Dans les entreprises qui résisteront, on évoque de possibles arrachages temporaires ou définitifs. « De nombreux producteurs avaient du mal à joindre les deux bouts avant même la sécheresse et l'interdiction de la vente d'alcool. La crise actuelle ne fait qu'accélérer le processus de diversification dans lequel les agriculteurs remplacent les vignobles par des produits de plus grande valeur, tels que les agrumes et les noix », peut-on lire dans un article de Farmer’s Weekly.
Dans un même temps, d’autres producteurs espèrent pouvoir prendre des parts de marché en Chine aux détriments des viticulteurs australiens.
