Le laser pour détecter plus vite les spores de mildiou et d’oïdium

Il ne suffit pas d’avoir de bons produits pour lutter contre les pathogènes. Il est tout aussi nécessaire de disposer de bons outils de détection. L’université de Genève et le professeur Jean-Pierre Wolf s’y emploient. Ce dernier a étudié un système de détection par laser des spores d’oïdium et de mildiou qu’il a nommé Agrolase. Les spores aspirées de l’air ambiant deviennent visibles en hologramme grâce à un laser. Elles sont ensuite identifiées grâce à l’utilisation d’une base de données importante effectuée par l’université sur les spores.

Actuellement en phase de développement, l’outil mesure donc en direct les pathogènes de la vigne. Couplé aux données d’une station météo et traitées par des algorithmes d’intelligence artificielle, le système permet d’élaborer une information sur le risque d’infection en temps réel. Le système se présente sous forme d’une boîte fixée sur un pieu, le plus souvent installé en bordure de rang pour ne pas gêner le passage de matériel. Des panneaux solaires permettent au dispositif de rester autonome en énergie. « L’idée, affirme Jean-Pierre Wolf, serait d’avoir une indication précise du risque dans les différentes parties de la parcelle puisque, très souvent, une fraction du vignoble seulement est atteinte. Et nous travaillons aussi sur la mise en place d’un service des résultats sur Smartphone pour simplifier les prises de décisions du viticulteur. » Le département fédéral de l’agriculture (Agroscope) évalue encore actuellement son efficacité technico-économique et avec notamment la détermination d’un seuil de détection.

Article paru dans Viti Les Enjeux 32 de mai 2020

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