Encore trop d’accidents par asphyxie

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Selon les derniers chiffres de la MSA, sur la période 2012-2014, en France, sept décès ont été occasionnés par asphyxie, dans un silo ou dans une cuve. Le gaz carbonique étant plus lourd que l’air, il s’accumule dans les parties basses et dans les espaces confinés. La composition de l’air ambiant est modifiée, ce qui entraîne de grands risques d’asphyxie.


Pour vérifier l’absence de risques d’intoxication avant de pénétrer dans les locaux, et au cours du travail, la concentration en CO2 doit être inférieure à 3 % et celle en oxygène supérieure à 19 %. Des détecteurs fixes ou portables de CO2 assurent ces mesures. Le coût d’un tel équipement est d’environ 200 €. Le contrôle dans les cuves se fait à deux, avec un outil portatif au niveau des points bas.
La MSA recommande cette méthode d’évaluation et proscrit, au contraire, le test de la bougie : « Le test de la bougie est inefficace et dangereux. » La bougie s’étend lorsque la concentration en oxygène est inférieure à 16 % et/ou lorsque la concentration en CO2 de l’air est supérieure à 14 %. Pour repère, l’air ambiant contient 0,04 % de CO2. Si l’air inspiré contient 4 % de CO2, la fréquence respiratoire augmente, à 10 % des troubles visuels apparaissent, à 14 % c’est la perte de connaissance et à 25 %, un arrêt respiratoire qui entraîne le décès.

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