Aménager la lutte contre la flavescence dorée : exemple avec le GDON du Libournais

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« L’idée est de gérer le risque flavescence dorée, de faire un traitement obligatoire, puis de voir ce qui se passe et de réaliser un second traitement si besoin, selon les résultats du piégeage », explique Victor Sohier. Photo : INRA
Lutter contre la flavescence dorée et son vecteur est une obligation et une nécessité. L’aménagement de la lutte permet de réduire les traitements contre la cicadelle de la flavescence, mais demande plus de surveillance et une implication des viticulteurs. Exemple avec le GDON du Libournais.Le GDON du Libournais couvre une surface de vignoble de 13 074 ha. Il s’est engagé dans l’aménagement de la lutte contre la cicadelle vectrice de la flavescence dorée (FD) depuis 2007. Le protocole dérogatoire mis en place permet de réduire les traitements insecticides, tout en assurant un suivi efficace de la maladie.« En 2018, seules les parcelles distantes de moins de 500 m d’un foyer de FD ont été soumises à des traitements obligatoires (TO), à l’exception de la commune Les Artigues-de-Lussac et du vignoble de Condat, qui ont été traités intégralement car ils présentaient des foyers très dispersés. Au total, 3 457 ha cumulés (surface de 2 566 ha) ont été traités dans le cadre du protocole du GDON en 2018, alors que l’application de l’arrêté préfectoral de lutte prévoyait le traitement de 25 284 ha ! L’application du protocole a donc généré une économie de 21 827 ha, soit une réduction de l’usage…
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