« 0 % de ceps manquants avec la taille rase de précision »

« Nous avons gardé une parcelle de segalin cinq ans de plus, car les maladies du bois n’évoluent plus », témoigne Jérôme Couture. © Chambre d’agriculture du Lot

Cet article de Viti Leaders de février 2019 vous est proposé gratuitement et dans son intégralité. Bonne lecture ! Pour vous abonner, RV sur notre e-kiosque.

 

Au Château Eugénie, dans le Lot, Jérôme Couture conduit 9 ha de vignes en taille rase de précision (TRP). Depuis, il n’a plus constaté de manquants.

 

Réduire les maladies du bois et les coûts en passant à la TRP : l’objectif est atteint au Château Eugénie. Depuis que la technique a été mise en place, sur 9 ha de segalin, cabernet sauvignon, sauvignon et syrah, Jérôme Couture n’a plus constaté de manquants. Satisfait ? « Sur les 4 ha que nous avons mis en place directement pour ce mode de conduite, nous sommes satisfaits de la taille rase de précision. Mais c’est vrai que les vignes sont encore très jeunes (2011). Il faudra voir ce qu’il en est dans dix ans. Pour la vieille vigne de 5 ha que nous avons transformée, la technique de la TRP a été plus compliquée au départ : nous avons eu un surplus de travail pendant deux ans pour la transformation. Et la vigne a eu un peu de mal à retrouver un équilibre : très forte production une année, peu la suivante… Maintenant l’équilibre a été retrouvé. Au point de vue maladies du bois, ça n’a pas guéri les pieds qui étaient déjà malades, mais là aussi, nous n’avons plus de manquants. Économiquement, ce n’est pas négligeable.

Sur les autres parcelles, que nous conduisons en taille guyot ou en gobelet éventail, nous avons régulièrement 5 à 10 % de manquants par an. Avec un plant entre 1,50 et 2,50 €, le coût du remplacement est vite élevé. D’autant que les jeunes plants ont souvent du mal à se développer, ce qui influe négativement sur la qualité. Nous avions notamment une parcelle de segalin que nous pensions arracher car elle était très atteinte. Finalement, nous l’avons gardée cinq ans de plus, car les maladies du bois n’évoluent plus. Cela pourrait être une bonne idée, si on a une parcelle à laquelle on tient, au lieu de l’arracher. Par contre, impossible de produire de l’AOC avec ! »

Au Château Eugénie, la TRP est effectuée par une entreprise. La reprise manuelle ne nécessite plus qu’une dizaine d’heures par ha, contre 60 h/ha auparavant. Les vins sont commercialisés en IGP côte-du-lot.

 

Plus de renseignements, consulter la fiche Innov’action 2017 sur la TRP éditée suite à une journée de la Chambre d’agriculture du Lot.

Viti leaders 440 février 2019

 

Article paru dans Viti Leaders de février 2019

Viticulture

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15