Terra Vitis en route vers la responsabilité avec la RSE

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En 2020, le réseau Terra Vitis pourra pleinement communiquer sur la démarche responsable des entreprises adhérentes. Le cahier des charges va intégrer les exigences de l’Afnor sur la RSE.

« Terra Vitis est reconnu pour ses engagements environnementaux. Pour respecter le cahier des charges, révisé tous les ans, les vignerons doivent par exemple justifier chaque traitement phytosanitaire et enregistrer leurs pratiques. Toujours sur ce volet intrant, nous avons choisi de limiter les doses de cuivre à 4 kg/ha/an avec un lissage sur trois ans et de réduire le nombre d’application de produits phyto autorisés que nous jugeons ayant le plus d’impact sur la santé humaine et sur l’environnement, détaille Benoît Ab-der-Halden, président de Terra Vitis Rhône Méditerranée et directeur des domaines et châteaux Chevron-Villette (83). Pour mesurer la pertinence de nos pratiques et rassurer les consommateurs, Terra Vitis effectue des analyses de résidus dans les vins. »

Ces analyses sont faites chaque année par l’association chez 10 % des adhérents ayant une structure de vinification à raison d’un vin par adhérent. L’engagement Terra Vitis sur la dimension environnementale ne se limite pas à la maîtrise des intrants naturels et de synthèse. Le cahier des charges exige aussi de conserver et de favoriser l’équilibre du sol à longue échéance (analyse de sols avec granulométrie et plans de fumure sont obligatoires pour justifier des apports au sol) ou encore de recycler les déchets du domaine. « La France et l’Europe sont bloquées sur la seule question des produits phytosanitaires mais une viticulture durable ce n’est pas que cela. C’est pour cette raison que le cahier des charges Terra Vitis dispose d’un volet environnemental large et d’un volet social. À ces deux dimensions nous allons bientôt pouvoir rajouter un pilier sociétal. »

Deux ans pour s’approprier la RSE

Terra Vitis
Depuis novembre 2018, 18 structures adhérentes à Terra Vitis Rhône-Méditerranée testent la mise en pratique d’une évaluation RSE selon la grille Afaq 26000 de l’Afnor.

Durant un an, les entreprises volontaires vont comparer les exigences Terra Vitis à celles de la RSE. « Avec le soutien de l’Ademe, 18 entreprises pilotes, représentatives de notre réseau, vont être diagnostiquées. Un expert en RSE, Yann Chabin, nous accompagne. Ensuite, nous allons faire converger la certification Terra Vitis avec la norme ISO 26000 de Responsabilité sociétale des entreprises, dès 2020 à l’échelle nationale. Les normes ISO sont reconnues mondialement. En allant vers l’ISO 26000, Terra Vitis prend une dimension internationale ce qui est capital pour nos entreprises tournées vers l’export. C’est aussi un moyen d’intégrer encore plus de durabilité dans notre réseau. »

CA BOUGE
• Les consommateurs ont choisi la certification Terra Vitis pour le vin beaujolais « C’est qui le patron ». Les trois viticulteurs apporteurs toucheront 2,47 €/l, pour un prix de vente conseillé de 7,22 €.
• Le négociant Castel a aussi misé sur la certification raisonnée. Les vignerons proposant du vin Terra Vitis sont rémunérés 5 à 10 euros plus cher.
• 80 nouveaux adhérents ont rejoint l’association Rhône-Méditerranée cette année.
• En Alsace, tous les adhérents ont désormais une double certification Terra Vitis et HVE.
• En Champagne et dans le val de Loire, le désherbage en plein a été récemment interdit.

Viti Les Enjeux de décembre 2018

Article paru dans Viti Les Enjeux de décembre 2018

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