Le 27 novembre 2018, les autorités européennes ont renouvelé l'homologation communautaire du cuivre pour une durée de 7 ans, dans des conditions plus restrictives. Les quantités utilisables ne devront pas dépasser 28 kg/ha sur cette période, soit 4 kg par hectare et par an en moyenne sur 7 ans (contre 6 kg/ha/an les cinq dernières années).
Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, s’est félicité de cet accord : « Cette décision est conforme aux demandes de la France, notamment sur la définition de seuils sur une échelle pluriannuelle. C’est une décision équilibrée et pragmatique pour les producteurs, la protection de l’environnement et de la santé des consommateurs. Il faut maintenant se mobiliser avec l'ensemble des acteurs concernés pour élaborer une feuille de route ambitieuse sur la diminution de l'utilisation du cuivre pour donner des perspectives solides pour les filières qui aujourd’hui ont besoin de cette solution de traitement. »
Pour la FNAB, c’est aussi une victoire. « Les instances européennes répondent à la fois aux attentes des producteur-rice-s et aux recommandations de l’agence de santé européenne qui estimait que le cuivre pouvait présenter certains risques pour l’environnement au-dessus de 4 kg annuels par hectare. »
La CNAOC déplore de son côté cette décision. « Le dispositif actuel de 6 kg par an avec lissage a permis toutes ces années de faire face aux aléas du mildiou. Nous regrettons la baisse à 4 kg telle que proposée par l'exécutif européen et soutenue par les États membres. Les viticulteurs viennent de perdre un outil indispensable », a réagi Bernard FARGES, président d’EFOW.
