« Tout s’est joué entre fin avril et mi-juin », titre BASF dans son bilan 2018 de la campagne phytosanitaire viticole. L’année a été très compliquée dans une grande partie des vignobles français, et en particulier, dans le Sud-Est et le Sud-Ouest à cause de la grêle et surtout du mildiou, résume David Claudel, responsable agronomique vigne chez BASF, qui développe la stratégie qu’il fallait adopter pour la protection de la vigne cette année :
« Il fallait être extrêmement vigilant contre le mildiou. Cette année, tout s’est joué entre fin avril et mi-juin. Dès les premiers traitements, il fallait intervenir de façon préventive, absolument respecter les cadences, et ne tolérer aucune impasse avant les orages. Le moindre week-end sans traitement, la sanction était immédiate. Il fallait encadrer la floraison avec le plus grand soin. En termes de produits, nous avons lancé, cette année, un nouveau fongicide à base de dithianon et de phosphonate de potassium, Futura®, qui a parfaitement tenu ses promesses. Il a largement contribué à la protection des grappes contre le mildiou, y compris en situations très difficiles. Nos spécialités à base d’amétoctradine, Enervin® et Resplend®, ont aussi donné toute satisfaction, notamment au cœur de la floraison. Notre nouveau produit de biocontrôle Roméo® a été plus difficile à positionner compte tenu de la virulence des attaques de mildiou mais il a quand même été utilisé sur près de 40.000 ha à la fois en bio et en conventionnel sur la double cible oïdium et mildiou. Les utilisateurs se sont dits satisfaits. »
