Comment prévenir les attaques de mildiou sur vigne ?

 Comment prévenir les attaques de mildiou sur vigne ?  Credit Photo : BASF Agro

Empêcher le mildiou de s’installer dans la parcelle, dès le début de la phase épidémique, avec le bon produit, au bon moment : c’est la recommandation de BASF France division Agro pour préserver la vendange. Avec cette stratégie, le viticulteur traite au plus juste et répond ainsi aux attentes sociétales et environnementales.

Anticiper et s’adapter : ce sont les facteurs-clés de la réussite d’une stratégie de protection contre le mildiou de la vigne. S’adapter, tout d’abord. Car aujourd'hui, il ne suffit plus de prendre en compte les paramètres agronomiques. Ils demeurent, bien sûr, la base d’un programme anti-mildiou réussi. Mais les viticulteurs doivent aussi composer avec les demandes environnementales et sociétales. Et avec la réglementation qui en découle.

Ainsi, gérer le risque mildiou en fonction des conditions météo passe également par la gestion des délais de rentrée dans les parcelles, des zones non traitées, des personnels viticoles, de la vitesse du vent... Au vu du nombre de paramètres à anticiper, la mission s’avère difficile ! Voire même un véritable casse-tête. Or, si on regarde depuis l’application de la directive 91/414/CEE, il y a vingt ans, on voit les listes de matières actives disponibles se restreindre.

Dans ce contexte, Pierre-Antoine Lardier, expert BASF pour Parlons Vrai Parlons Vigne, explique :

Toutes les familles disponibles sont importantes. Il est fondamental de construire des stratégies qui permettent de les conserver durablement, c’est-à-dire traiter en préventif, alterner les modes d’action et encadrer le nombre d’application d’une même matière active par an.

Bref, anticiper.

 

Penser prophylaxie dès le départ

Pierre-Antoine Lardier poursuit :

La stratégie anti-mildiou repose sur les fondements agronomiques.

En commençant par la prophylaxie : épamprage soigné en début de campagne, pour limiter les contaminations, rognage raisonné par la suite, drainage des bas de parcelles ou des mouillères, dans les cas extrêmes, pour assainir les situations trop humides.

En début de saison, le suivi du risque mildiou s’appuie sur l’expertise de la prescription, qui surveille la maturité des œufs d’hiver et l’arrivée des conditions favorables à la maladie. Pierre-Antoine Lardier insiste, lorsque la température augmente et que la pluie est au rendez-vous, on passe à une phase-clé :

Bien maîtriser la phase d’initiation de l’épidémie et anticiper les épisodes de contamination suivants, c’est une clé du succès du programme anti-mildiou.

Il faut prévenir la ou les pluie(s) contaminante(s) avec un produit à la fois préventif et sécurisant, sans négliger le paramètre "résistance au lessivage". En résumé, le bon produit au bon moment.

Le mildiou est une maladie qui se développe très rapidement lorsque les conditions sont favorables : seulement quatre jours d’incubation à 20-25 °C. Les situations explosives, où plusieurs cycles peuvent se superposer au sein d’une même parcelle, doivent être évitées au maximum.

Pour aider les vignerons à anticiper, BASF Agro propose des prévisions météo à huit jours sur son site et sur smartphones. De plus, la large gamme anti-mildiou de BASF Agro permet de proposer des solutions adaptées aux attentes de chaque vignoble et chaque situation.

 

Pierre Antoine Lardier,

Expert BASF pour
PARLONS VRAI  
PARLONS VIGNE

 

 

 

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