"Nous allons devoir travailler l'export"

Avec 3 000 personnes accueillies, l'édition 2017 de Découverte en vallée du Rhône a battu son record (ici, le Salon d'Ampuis).

Avec une récolte 2016 de 3,63 Mhl "totalement dans la moyenne", des surfaces revendiquées en hausse (+ 1 %) pour la première fois depuis 2011 et 619 ha de plantations nouvelles en 2016, la vallée du Rhône se porte plutôt bien.

Un dynamisme qui se reflète dans la dernière édition de Découvertes en vallée du Rhône, le grand Salon professionnel organisé par l’interprofession, qui a accueilli plus de 3 000 personnes en quatre jours (record battu), dont un tiers en provenance de 40 pays étrangers.

Malgré tout, pour Michel Chapoutier, président d’Inter Rhône:

 Aujourd’hui, l’exportation est le sujet que nous allons devoir travailler et l’objectif doit être au moins d’atteindre la parité avec le marché français dans dix ans.

En effet, la commercialisation se répartit pour l’instant à 60 % en France et 40 % à l’export, mais plutôt vers les pays européens.

Comme le souligne Éric Rosaz, le directeur de l’interprofession :

Le principal levier de croissance est l’export, et surtout le grand export, vers les États-Unis et l’Asie.

Or la région a connu une baisse des volumes vendus de 2,5 % à l’export en 2016, tandis que les valeurs sont restées stables, à environ 460 M€ de chiffre d’affaires. Le Royaume-Uni, la Belgique et les États-Unis sont ses trois premiers marchés. De nouvelles destinations pourraient permettre un développement : Norvège, Pologne, République Tchèque en Europe, Hong-Kong, Corée du Sud, Singapour, pour le grand export, mais aussi, plus surprenant, l’Australie, où 10 000 hl de vins de la vallée du Rhône ont été expédiés l’an dernier.

Pour Michel Chapoutier :

Nous profitons de l’intérêt et de la connaissance que suscite la production locale des cépages de la vallée du Rhône.

L'encépagement fait d'ailleurs partie des questions à envisager dans la réflexion sur l'avenir: la région a produit 81 % de vins rouges, 13 % de rosé et 6 % de blanc. Or selon Michel Chapoutier,

la demande mondiale évolue avec l'évolution de la cuisine, qui va vers plus de viandes blanches, plus de poissons et moins de viande en sauce et donc, plus de blancs. 

Pour lui, toutefois, la région possède des atouts pour produire des vins blancs intéressants pour les accords mets-vins, avec des sols adaptés et des cépages qui peuvent produire des vins de garde.

Autre voie de développement: l’œnotourisme, avec l’enjeu de faire séjourner plus longtemps ceux – nombreux – qui circulent dans la vallée. Quant au projet du Carré du Palais, à Avignon, malgré les rebondissements judiciaires avec le maître d’ouvrage, l’ouverture de la partie "bistrot" est prévue avant le festival d’Avignon et le toit-terrasse cet été.

 

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