Premier avis de l’Anses sur les alternatives aux néonicotinoïdes

Les néonicotinoïdes seront interdits compter du 1er septembre 2018, avec des dérogations possibles pour certains usages jusqu’au 1er juillet 2020. En mars 2016, Stéphane Le Foll avait saisi l’Anses pour conduire une évaluation mettant en balance les risques et les bénéfices des néonicotinoïdes par rapport aux autres produits phytopharmaceutiques et aux méthodes non chimiques de prévention ou de lutte.

 

L’Anses a présenté le 21 mars au Ministre un premier avis relatif à la méthode d’identification des alternatives existantes aux néonicotinoïdes et son application à une étude de cas sur la vigne.

 

Le groupe de travail a ainsi conclu que pour les cicadelles de la vigne (insecte responsable de la diffusion de la flavescence dorée), il existe à l'heure actuelle des méthodes de lutte alternatives suffisamment efficaces et opérationnelles pour contribuer à une solution de substitution à l'usage des néonicotinoïdes, en termes d'efficacité, à l'horizon 2018 (pyréthrinoïdes, organophosphorés, pyréthrines, etc.). Ce constat ne préjuge pas des conclusions relatives aux risques pour la santé humaine et l’environnement (y compris les pollinisateurs) présentés par les différentes méthodes, complète l’ANSES. La production d’indicateurs de ces risques pour les préparations phytopharmaceutiques disposant d’une autorisation fait l’objet du 2èmevolet de l’instruction de la saisine, et sera présentée dans un avis ultérieur de l’Anses.

 

Cet avis constitue une étape importante pour identifier ces alternatives en comparant leur efficacité et leur opérationnalité avec celles des néonicotinoïdes, indique le communiqué du Ministère. Cet avis devra être étendu aux milliers d’usages des néonicotinoïdes et complété par une évaluation des risques sur l’environnement (y compris les pollinisateurs) et sur la santé publique, présentés par les différentes méthodes identifiées.

Stéphane Le Foll a réaffirmé la nécessité d’évaluer, pour chacune de ces solutions alternatives, leurs incidences économiques et pratiques pour les exploitations agricoles ainsi que les risques d’apparition de résistance parmi les organismes cibles .

 

Il importe également que l’Anses puisse évaluer si les alternatives non opérationnelles aujourd’hui pourraient le devenir demain dans le cadre d’une évolution des modèles agricoles.

Le bilan complet de l’Anses sur les impacts environnementaux, sanitaires et agricoles des méthodes alternatives aux néonicotinoïdes permettra au Gouvernement de définir les modalités d’octroi de ces dérogations.

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