Présidentielle : les propositions de l’ANPAA concernant les conduites addictives

A l'occasion de l'élection présidentielle de mai 2017, l'ANPAA (association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) soumet à l’ensemble des candidats ses propositions, afin que la prévention et des soins en matière de conduites addictives soit une priorité du prochain quinquennat.

Concernant l’information auprès des consommateurs sur les boissons alcoolisées, l’ANPAA explique que « les consommateurs doivent être conscients des risques liés à l'alcool afin qu'ils gèrent leur consommation avec le moindre risque ». Interpellant le futur élu à la présidence de la République, l’Association demande à ce que celui-ci s’engage à ce que toute boisson alcoolisée informe la quantité d’alcool pur qu’elle contient, l’apport calorique, sa composition – notamment la teneur en sulfites -, sa teneur en résidus de pesticides et autres produits phytosanitaires, une mention plus visible du risque pour les femmes enceintes, et le pictogramme "zéro alcool pendant la grossesse" présent sur chaque contenant.

Justifiant l’importance de la présence de ces éléments, l’ANPAA étaye l’idée selon laquelle la viticulture (moins de 4 % des terres cultivées) consomme 20 % des pesticides utilisés en France. Elle rappelle également que la lutte contre le surpoids et l’obésité passe par une information sur les calories.

Pour prévenir les risques et réduire les dommages liés aux conduites addictives, concernant les boissons alcoolisées, il s’agit, toujours selon l’association, d’élaborer un plan national de réduction du risque alcool (PNRA), rappelant qu’en 2014, près de 90 % des jeunes de 17 ans avaient déjà bu de l'alcool.

Quant à réduire la consommation d’alcool chez les jeunes, l’ANPAA parle de mettre en place de prix unitaire minimum (MUP) sur l’alcool. « Une mesure qui touche surtout les boissons d'entrée de gamme. Or c’est l’alcool bon marché que les jeunes et les consommateurs excessifs achètent et consomment en priorité », détaille l’organisme.
De plus, elle rappelle que l’OCDE préconise d’agir sur les prix pour réduire les dommages dus à l’alcool, notamment chez les jeunes. Une politique qui, selon l’association, permettrait d’encourager la production de boissons alcoolisées moins fortes.

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