La CNAOC réagit, aujourd'hui, à deux événements marquants de la semaine: l'arrachage sauvage d'une parcelle de sauvignon IGP dans le Val de Loire et le saccage des locaux administratif de Vinadéis dans l'Hérault.
Pour la CNAOC et son président Bernard Farges, les deux évènements peuvent s'expliquer par des problèmes communs.
Bien évidemment, nous ne pouvons pas soutenir cet arrachage sauvage. Mais quand j’entends le vigneron concerné expliquer à France 3 que son objectif est de faire des vins qui soient à l’image de ce qui se fait à Sancerre, cela montre clairement que les inquiétudes exprimées depuis des mois par les vignerons d’AOC du Centre Loire sont justifiées
La CNAOC en appelle à la responsabilité des pouvoirs publics et leur demande d’oeuvrer pour une évolution des règles communautaires sur les plantations de vignes.
Elle souhaite qu’une protection plus efficace contre les risques de détournement de notoriété pour les appellations à forte image soit mise en place et plaide pour que cette protection s’applique sur l’aire de production mais aussi à proximité des aires.
Ce n’est pas le moment de mettre de l’huile sur le feu – l’action récente du CRAV dans les locaux de Vinadéis le prouve.Rappelons que l’action du CRAV s’inscrit dans un contexte d’importations massives de vins espagnols sans IG reprenant les codes de présentation des vins à IG.Dans ce cas, ce sont notamment les IGP de département du Sud de la France qui souffrent d’un piratage d’image.Les vignerons d’AOC de Centre-Loire ne font que craindre les mêmes dérives constatées ailleurs.La responsabilité des pouvoirs publics est de trouver rapidement une solution qui convienne à tous et permette un développement harmonieux du vignoble de Centre-Loire dans des conditions de concurrence loyale entre les différentes productions.
