Vivadour, groupe coopératif engagé

Le 24 février dernier, le groupe coopératif Vivadour a présenté ses résultats Écophyto 2014 à une cinquantaine de viticulteurs réunis pour l’occasion à Mauléon-d’Armagnac et à Riscle, dans le Gers. Cette rencontre avait pour ambition de faire le point sur l’évolution du plan Écophyto. Il s’agissait également de présenter les résultats technico-économiques des différentes stratégies étudiées par Vivadour.

Dans le contexte du plan Ecophyto 1 et de son évolution vers Ecophyto 2, le groupe Vivadour et ses équipes développent, testent et valident de nouvelles techniques permettant de réduire de façon significative les IFT (Indice de Fréquence de Traitement) tout en conservant un niveau élevé de protection, notamment contre le mildiou.

Hervé Steva, expert CJH Conseil, a exposé l’ensemble des résultats obtenus en 2014 sur les démonstrations mises en place à Estang et à Riscle:

Comme en 2013, l’objectif était de tester trois méthodes de lutte permettant de diminuer les "IFT mildiou" en les comparant à une stratégie systématique à dose homologuée et à une stratégie basée sur la méthode viticulteur. Il a également dressé un bilan des conditions météorologiques de l’année écoulée qu’il décrit comme favorables au développement du mildiou.

Des résultats très satisfaisants en 2014

Les essais ont été réalisées sur une parcelle de colombard à Estang et sur tannat à Riscle. Les trois méthodes de lutte ont pour point commun une réduction de la dose en fonction de la masse végétative.

L’ensemble des résultats indique le niveau d’efficacité sur le mildiou, à la fois sur feuilles et sur grappes, complété par le rendement. Ces différentes techniques demandent des observations complémentaires mais sont assez faciles à mettre en pratique et répondent aux objectifs de réduction d’IFT (de - 40 à - 66 %). Globalement, le niveau d’efficacité sur feuilles et grappes est très satisfaisant. Les rendements sont tout à fait en adéquation avec les résultats précédents.

Les résultats économiques présentés par Philippe Mauranx, responsable technique vigne chez Vivadour, sont le reflet des rendements obtenus, les différences étant en faveur de la pratique agriculteur sans toutefois montrer une différence significative.

Hervé Stéva a ensuite clôturé sa présentation par une analyse pluriannuelle des démonstrations (2013 et 2014) faisant apparaître parfois des baisses de produit allant de - 10 à - 20 %. Il a par ailleurs été précisé de nouveau qu’Écophyto concernait également l’étude de l’oïdium et du botrytis.

Après deux années d'essais, force est de constater qu’il faut demeurer prudent dans l’interprétation des résultats. En effet, en fonction de certains paramètres tels que le climat ou la « pression maladie », des différences technico-économiques peuvent apparaître, ce qui nécessitera de renouveler ce type d’études durant quelques années encore pour pouvoir conclure définitivement sur les procédés à mettre en place.

Depuis plusieurs années, dans le cadre d’Écophyto, Vivadour travaille sur les maladies de la vigne sur les aspects:

  • modulation de dose;
  • réduction du nombre de traitements;
  • adaptation à la sensibilité du cépage;
  • utilisation de produits alternatifs;
  • utilisation d’adjuvants.

Les moyens déployés en 2014 :
- 196 programmes;
- 840 parcelles d’essais;
- 1 200 traitements effectués;
-­ Notation de 45 000 feuilles;
-­ Notation de 60 000 grappes;
-­ 5 ha de surface expérimentale.

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