Comme l'explique Jean-Christophe Crachereau, responsable pratiques et produits œnologiques à la chambre d’agriculture de la Gironde, une mauvaise préparation du vin à la mise en bouteille peut être à l’origine de différents problèmes:
- réalisation de traitements inadaptés car effectués trop tardivement pour clarifier le vin ;
- risque de colmatage plus élevé et altération de la qualité du vin liée à la rétention excessive des colloïdes peut se produire. Ces éléments peuvent causer un amaigrissement du produit et une perte d’arômes fruités ;
- risques de relargage de micro-organismes indésirables ;
- surcoûts de main-d’œuvre et de matières sèches liés à la nécessité de débâtir et de rebâtir un filtre colmaté ;
- dans certains cas, des filtrations ou d’autres traitements sont réalisés alors qu’ils sont inutiles, ce qui représente un coût non négligeable pouvant être évité.
À l’opposé, anticiper la préparation du vin à la mise permettra de limiter les traitements au strict nécessaire et de mieux organiser ses chantiers en planifiant les opérations de clarification et de filtration.
Depuis 2011, la chambre d’agriculture de la Gironde, l’IFV et le consultant Hervé Romat étudient l’influence de différentes méthodes de clarification et de filtration sur le vin.
La synthèse des données a conduit au développement d’un OAD qui devrait permettre aux propriétés de mieux planifier les opérations de clarification et de choisir les techniques les plus adaptées en fonction du produit pour conserver au maximum ses qualités.
Pour en savoir plus sur le sujet, retrouvez un article approfondi dans Viti 414, à paraître le 24 février 2016. Pour vous abonnez à Viti ou Viti Leaders, qui contient des pages supplémentaires sur la commercialisation du vin, rendez-vous sur le kiosque ATC.
