La Fnab et Greenpeace souhaitent une réponse de S.Le Foll et des nouvelles régions

Suite au magazine Cash Investigation diffusé hier, mardi 2 février sur France 2, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB), soutenue par Greenpeace, demande « au plus vite une réunion avec le Ministre de l’agriculture et l’ensemble des nouveaux vice-présidents des régions en charge de l’agriculture pour garantir le soutien financier aux très nombreux agriculteurs qui souhaitent se convertir à la bio. Des moyens doivent également être mis en oeuvre pour garantir l’accompagnement technique de ces producteurs et pour favoriser le développement de solutions alternatives aux pesticides de synthèse, avec un plan Ecophyto 2 enfin efficace. », dans un communiqué commun envoyé aujourd’hui.

 

La FNAB et Greenpeace condamnent la « dépendance mortifère aux pesticides », avec « des conséquences sont désastreuses sur la santé publique, particulièrement celle des enfants, et des coûts de traitement de ces pollutions avec un coût exorbitant pour la collectivité : 300 à 600 millions d’euros par an pour la seule dépollution des eaux par les engrais azotés ! ». Les deux associations observent aussi le « très mauvais signal donné par le Sénat en ce début d’année sous la pression de l’agro-industrie ».

 

« Les 29 000 exploitations bio françaises font chaque jour la preuve qu’une agriculture sans pesticides et sans engrais chimiques est non seulement possible, mais qu’elle est porteuse de dynamisme économique et de création d’emplois. Le marché des produits bio augmente en France de 10% par an, et face à la crise structurelle de l’agriculture dite classique un nombre croissant d’exploitants change de modèle et passe au bio pour préserver leur activité en retrouvant de l’autonomie. Les surfaces agricoles certifiées bio ont augmenté de 100% entre 2007 et 2014, année qui a connu une envolée des entrées en 1ère année de conversion bio (+36%). Sur fond de crise à répétition des prix agricoles, cette dynamique se poursuit et se renforce. »

 

Malgré les alertes répétées de la FNAB, les sommes allouées sur la période 2015-2020 par l’Etat et les Régions (qui gèrent les aides) sont « insuffisantes pour permettre à tous les exploitants qui le souhaitent de passer à l’agriculture bio ».  

 

Greenpeace demande de son côté à E. Leclerc et aux autres enseignes de la grande distribution française d'éliminer en priorité les pesticides les plus dangereux dans la production de notre alimentation. Ces acteurs doivent aussi soutenir les agriculteurs qui s’engagent à produire sans pesticides et être transparents vis-à-vis des consommateurs sur ces engagements.

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