"oui à un dispositif simple et adapté au marché"

Le ministère de l’Agriculture a récemment évoqué, avec les représentants des différentes organisations de la filière, le futur dispositif des autorisations de plantation. Lors de cette réunion, Michel Chapoutier, président de l’UMVIN, a clairement rappelé deux points de constat:

  1. La réduction de surface du vignoble français est de l’ordre de 1,4 % par an. Aussi, une hausse des plantations de 1 % n’assurera pas la croissance potentielle mais seulement une «moindre décroissance»;
  2. La France est structurellement en déficit de vin: elle en importe entre 5 et 6 millions d’hl chaque année.

Face à cette réalité, il est difficile de démontrer un risque d’offre excédentaire ou de dépréciation importante d’une AOP ou d’une IGP. L’objectif global du nouveau dispositif d’autorisations de plantation doit plutôt être de permettre la distribution de l’intégralité des autorisations disponibles (1 %) aux demandeurs.

Et c'est la raison pour laquelle, concernant les droits de plantation, Michel Chapoutier estime:

Il est impératif de mettre en place un système simple au démarrage. Il y aura forcément de la déperdition, car les professionnels ne seront pas familiarisés avec ce nouveau dispositif. Nous devons au maximum éviter d’imposer des restrictions qui pèseront finalement sur le vignoble, alors qu’il n’y a pas de risque avéré sur les surfaces. Si des dérives sont constatées, il appartiendra à la filière et aux pouvoirs publics de les rectifier au fur et à mesure, puisque ces critères sont révisables chaque année.

Pour aller plus loin :
► "Le négoce continue de dire non au déclin de la filière vin" (mon-Viti)

 

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