"En France, 20 cépages résistants sont inscrits au catalogue des variétés. D’après FranceAgriMer, environ 8 000 ha sont actuellement plantés. Il s’agit d’anciens hybrides disposant de facteurs de résistance partielle à certaines maladies cryptogamiques. Mais on connaît mal le déterminisme génétique de ces résistances", explique Christophe Schneider, ingénieur de recherche, et responsable du programme ResDur à l’Inra de Colmar.
Ces variétés sont utilisées pour produire des vins sans IG à l’exception du baco blanc (baco 22A) utilisé pour l’armagnac. Ce cépage est peu sensible à la pourriture grise, mais assez sensible au mildiou et à l’oïdium.
"Ces anciens hybrides ne constituent pas vraiment l’avenir des variétés résistantes. Aujourd’hui les variétés françaises et étrangères sont principalement sélectionnées pour leur résistance au mildiou et à l’oïdium", précise-t-il.
En Allemagne, une vingtaine de variétés résistantes sont inscrites au catalogue avec environ 2 500 ha plantés:
"Ce sont des variétés modernes avec une qualité de vin supérieure aux anciens hybrides inscrits au catalogue français. En Hongrie, on compte également une vingtaine de cépages résistants inscrits au catalogue. En Suisse, une seule variété est homologuée: il s’agit de divico, dont le donneur de résistance est bronner. Ce dernier dispose d’une résistance élevé au mildiou et au botrytis, mais le degré de résistance à l’oïdium est assez moyen", commente Christophe Schneider.
Pour aller plus loin:
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► Les variétés résistantes sont prêtes
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