Michel Chapoutier élu président pour 3 ans

Conformément à la règle imposant l’alternance entre « négoce » et « production » à la tête d’Inter Rhône, Michel Chapoutier a succédé à Christian Paly à la présidence, ce 7 novembre.

Déjà vice-président de la partie négoce, Michel Chapoutier a été le seul candidat au poste de président. Sa nouvelle fonction s’ajoute à son activité de négociant et de propriétaire de vignoble mais aussi à sa fonction de président de l’UMVIN. Et lorsqu’on lui demande pourquoi il a candidaté et s’il va réussir à gérer ses différentes fonctions, Michel Chapoutier répond :

« Tout est une question d’organisation et de confiance : il faut penser collectif. Travailler pour les autres et donner du temps m’aide à ne pas m’enfermer dans mon entreprise et de ne pas me déconnecter. On a les structures qu’on mérite. Si on ne peut pas faire grand-chose en politique, on peut au moins faire quelque chose au niveau de la profession."


Michel Chapoutier, nouveau président d'Inter Rhône. Photo: L. Rubio/Pixel image

Lors de ce passage de témoin, Michel Chapoutier a tenu à saluer le travail exemplaire de Christian Paly lors de ses deux mandats, notamment pour le maintien de la maison des vins à Tain l’Hermitage. Pour son mandat de trois ans, Michel Chapoutier a donné le ton :

« faire d’Inter Rhône un exemple au niveau national ».

D’abord, la prospective économique sera au programme :

«  Nous souhaitons inciter le négoce et la production à nous faire remonter leur business plans. L’idée est de miser sur les appellations de socle. Vendre les vins plus chers peut nous faire perdre des consommateurs. Il faut travailler dans une logique de segmentation des appellations et éviter une déconnexion de la demande et de l’offre sur le marché ».

Le deuxième point cher au nouveau président et qu’il présentera au conseil d’administration est de créer des vocations:

« En trente ans, il y a eu une véritable désertion des vocations dans les métiers du vin. On manque de candidats pour reprendre les domaines. Pour créer des vocations chez nos enfants, il faut qu’ils puissent partir en vacances en Californie, par exemple, pour apprendre la langue et découvrir toute les dimensions du métier. Nos vignerons de demain doivent parler l’anglais, la langue de la concurrence. Certains enfants de coopérateurs ne partent pas en vacances. Il faut donc mener cette réflexion ».

 Louise Rubio

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