La CCVF veut ouvrir le débat

Retenu à Montpellier par les intempéries, Boris Calmette, président de la CCVF, qui devait à l’origine venir en Alsace pour présenter les dossiers qui préoccupent la confédération des caves vinicoles, a été remplacé au pied levé par Hervé Schwendenmann, par ailleurs président de la Fédération des coopératives d’Alsace (FCVA).

Quelques jours après que la CNAOC ait fait part de sa position officielle, les représentants de la CCVF se sont exprimés à leur tour au sujet des autorisations de plantation (version définitive): 

On est d’accord sur l’étanchéité entre les segments VSIG, IGP, AOP, mais avec possibilité de croissance pour tous, sans se marcher sur les pieds. À ce sujet, on relève qu’il y a peu d’intérêts aux VSIG en régions septentrionales (Bourgogne, Alsace, Champagne).

Pas de résultats économiques

Par contre la CCVF fait le constat que la réduction des surfaces et des volumes dans les régions Languedoc, Midi-Pyrénées, Sud-Ouest et dans une moindre mesure les Charentes, depuis vingt ans, n’a pas été suivie de résultats économiques. Hervé Schwendenman pose donc la question:

La réduction systématique du potentiel de production est-elle une bonne solution économique pour améliorer la santé de la filière viticole?

Un débat qui peine à émerger

La CCVF remarque que ce débat sur l’ouverture du potentiel de production et des moyens techniques peine à émerger.

Seule la CCVF ouvre le débat. Une partie de la filière n’ose même pas se poser les questions. C’est dramatique! En Alsace, la question ne se pose pas. Mais dans le Sud, la réduction du potentiel de production à outrance n’a pas été suivi de résultats économiques.  Nous nous prononçons donc pour une politique "offensive": la qualité, l’image, mais aussi la présence sur les marchés mondiaux.

"La ferme France ne doit pas régresser"

Au-delà, c’est "la ferme France" qui ne doit pas régresser. On a besoin d’une présence française massive sur les marchés mondiaux si on veut continuer à exister demain. Pour l’heure, sur les droits de plantation, la position est très arrêtée de part et d’autre. Il faudrait au moins y réfléchir et laisser la liberté aux régions de se poser la question du potentiel de production.

Par exemple, la région Midi-Pyrénées veut ouvrir le débat.
 

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