VINIGP veut un système assurantiel rénové

Le Conseil d’administration de la Confédération des vins IGP (VINIGP) réuni le 11 mai 2017 a dressé un état des lieux des dégâts causés par les épisodes de gel d’avril. Ces événements climatiques ont amené le Conseil d’administration à s’interroger sur les limites de l’assurance récolte.

Les produits et solutions proposés aujourd’hui par les assureurs ne répondent pas suffisamment aux besoins des vignerons et manquent d’attractivité, leurs prix étant trop élevés au regard des prestations offertes, indique le communiqué de VINIGP. Cette vérité se retrouve dans les chiffres puisque seuls 20 % des vignerons sont aujourd’hui assurés contre les aléas climatiques.

Au-delà de l’amélioration du contrat socle mis en oeuvre en 2016, la Confédération des vins IGP s’interroge sur l’opportunité de rendre obligatoire l’assurance récolte. Cela pourrait en effet présenter un double avantage : d’une part, donner une légitimité à la filière afin qu’elle pèse de tout son poids dans les négociations avec les assureurs pour obtenir les meilleurs solutions possibles. D’autre part, permettre de faire baisser le prix des contrats.

Pour prolonger ces réflexions, la Confédération des Vins IGP a décidé de la création, en son sein, d’un groupe de travail ad-hoc. Pour Michel Servage, président national des IGP, « il n’est plus tenable aujourd’hui que les vignerons ne s’assurent pas. La répétition et l’intensité de ces sinistres est un danger pour la pérennité de nos exploitations, et plus généralement de la filière viticole française. Il nous faut trouver une réponse collective ».

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