Le président de Sumi Agro France est devenu, début 2016, le nouveau président d’IBMA France. Il appelle de ses vœux des signes forts de la part des pouvoirs publics pour sécuriser les entreprises qui investissent dans le secteur du biocontrôle :
« Nous attendons que la réglementation, notamment mise en place par la Loi d’avenir, soit appliquée. Il est prévu que les produits de biocontrôle bénéficient de procédures d’homologation accélérées. Par ailleurs, nous attendons avec impatience la liste des produits de biocontrôle pouvant bénéficier des exemptions réglementaires par rapport aux phytosanitaires conventionnels prévue par la Loi d’avenir. Le ministère de l’Agriculture nous a promis qu’elle serait rapidement disponible une fois la situation des substances de synthèse mimétiques éclaircie. La position d’IBMA est claire sur ce point : nous souhaitons que les substances de synthèse identiques aux substances naturelles soient inscrites dans la liste des produits de biocontrôle, mais pas les substances de synthèse qui agissent de façon mimétique à certaines substances naturelles. »
Actuellement, la part du marché du biocontrôle est d’au plus 5% pour l’agriculture et les Jevi (jardins, espaces végétalisés et infrastructures). Pour la protection des cultures, on est plus proche de 3%.
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