En France sur les étiquettes des bidons, la seule recommandation est la dose maximale par hectare. L’IFV s’interroge depuis des années sur la pertinence d’un affichage qui ne prendre pas en compte la densité de plantation ou le stade végétatif.
A l’occasion de la 9ème journée scientifique de la vigne et du vin organisée à Montpellier, Sébastien Codis de l’IFV a détaillé les pistes explorées au niveau européen par les instituts de recherche et les firmes phytosanitaires pour revoir le mode d’expression des doses.
L’objectif de nos travaux est d’exprimer la dose à appliquer en fonction de la quantité de végétal à traiter. Il est donc nécessaire de trouver un moyen d’évaluer le plus simplement possible cette quantité de végétal.
Deux indicateurs ont été étudiés :
- La surface de haie foliaire à traiter, c’està-dire la face verticale des vignes. Elle s’exprime en m² par hectare. Cette surface se mesure en relevant sur la parcelle la hauteur de la végétation qui sera traitée par le pulvérisateur et l’espacement entre rangs.
- Le volume de végétation. Il correspond au volume du parallélépipède dans lequel la végétation de la vigne peut être circonscrite. Cet indicateur se calcule également après avoir relevé la sur la parcelle l’espace interrang, la hauteur de végétation et largeur moyenne de la vigne.
L’indicateur de surface de haie foliaire verticale, leaf wall area en anglais, a été retenu pour faire des essais d’efficacité à l’échelle européenne.
En attendant, l’IFV a déjà dans l’idée des tableaux qui pourraient être apposés sur les bidons. Cet affichage se rapproche de ce qu’il se fait dès à présent en Allemagne et en Suisse; la dose est adaptée à la masse de végétation.
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