Les régions viticoles françaises différemment touchées par le mildiou

D’après les bulletins de santé des végétaux (BSV), l’épidémie de mildiou n’a pas la même intensité d’une région à l’autre.

En occitanie

Le 19 juin, le BSV indiquait : « les dégâts sur feuilles semblent maîtrisés mais les symptômes sur grappes progressent. Tous les secteurs ont été plus ou moins arrosés en semaine 24. La pression est ainsi devenue forte sur toute la zone. A fin juin, l’absence de pluie annoncée, la pression devrait amorcer une baisse mais resterait forte sur une majorité de secteurs. »

En Bourgogne

Toujours le 19 juin, le BSV signale que dans 80 % des cas, la présence du mildiou se limite tout au plus à quelques taches éparses. Les parcelles les plus touchées (supérieur à 50 % de ceps atteints) se situent principalement en Saône et Loire et dans la Nièvre. Seuls 2% des parcelles du réseau présentent plus d’1 grappe sur 10 touchée par du rot-gris, avec le plus souvent une intensité se limitant à quelques baies. Avec le temps sec qui semble s’installer et l’évolution rapide des grappes, le risque mildiou revient à un niveau modéré.

En Champagne

Le BSV notait le 19 juin que la fréquence de parcelles concernées par des symptômes sur feuilles est passée de 48 % à 76 %. Les parcelles du réseau les plus fortement touchées représentent 10 % du vignoble, avec 50 à 100 % de ceps atteints. Le potentiel épidémique à l’échelle du vignoble reste élevé, mais la prévision de temps sec se confirme. Le risque mildiou commence donc à diminuer.

En Paca

Le 4 juin (dernier bulletin publié), le BSV rapportait une progression importante des symptômes sur feuilles et sur grappes.

Alsace

Aucun secteur n’est indemne de taches foliaires mais les attaques sont plus conséquentes dans le nord des 2 départements. Dans les secteurs les plus touchés, les symptômes sur inflorescences sont réguliers. Le risque est signalé comme fort par le BSV du 12 juin.

En Charentes

Les symptômes ont fortement progressé mais les risques de contaminations sont faibles. Toutefois le repiquage pourrait se développer en présence de symptômes.

En Pays de la Loire

Selon le BSV du 12 juin, les indicateurs de risque confirment une situation très favorable au mildiou. L’épidémie s’est déclenchée sur tout le vignoble avec une pression un peu moins forte en Sèvre-et-Maine. Les grappes touchées représentaient 5 % du vignoble.

Languedoc-Roussillon

Le risque mildiou reste très fort sur l’ensemble de la région. Aucune contamination nouvelle n’est toutefois prévue en raison de l’absence de pluie.

Le 19 juin, le vignoble présentait des symptômes sur les feuilles et les grappes. Le risque de contamination était signalé comme fort.

Dans l’Aude, Les niveaux de dégâts sont très hétérogènes mais peuvent ponctuellement atteindre plus de 30 % des feuilles affectés et plus 20 % des grappes. Dans le Gard qui a subi une forte pression, les plus grosses pertes de récolte concerneraient la partie sud du département (Costières et Sables).

Dans l’Hérault, la quasi-totalité des parcelles était concernée par la maladie à des niveaux très variables. Les fréquences et intensités des symptômes évoluent encore suite aux dernières pluies. Le nombre de parcelles avec des pertes de récolte est en augmentation (jusqu’à 80 % de perte).

En Pyrénées- Orientales, le risque mildiou reste fort car l’inoculum est important dans certaines parcelles. Mais faute de pluie, la maladie ne devrait pas progresser.

 

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