Les algues d’Olmix à la conquête des cultures

Connu mondialement en nutrition animale, Olmix Group faisait figure de petit poucet en protection et nutrition des végétaux. Avec l’arrivée de Micromix fin septembre 2018 dans son giron et des spécialités fertilisantes d’Amendis, la gamme Plant Care est désormais complète avec notamment des gammes de produits en grandes cultures, en vigne et en arboriculture. (article complet sur Circuits Culture)

Une ambition mondiale

À cette date, le chiffre d’affaires de la division Plant Care d’Olmix atteint 42 millions d’euros dont 17,5 millions d’euros en France, soit 24 % du chiffre d’affaires global d’Olmix Group. La division Plant Care produit à ce jour 104 000 t de produits pondéreux et 2,3 millions de litres de produits liquides dans sept sites industriels. En France, elle compte environ 200 distributeurs de ses produits. Pour la France, l’ambition du groupe est de multiplier par deux au moins le chiffre d’affaires de cette division d’ici cinq ans… Soit un objectif fixé entre 35 et 40 millions d’euros à échéance. Hervé Balusson souligne :

« Depuis deux ans maintenant, nous affichons une croissance de l’ordre de 15 à 20 % et nous envisageons que celle-ci soit comprise entre 20 et 25 % dans les années à venir. »

Avec les récentes acquisitions, le groupe Olmix est aujourd’hui en capacité de proposer des biosolutions permettant d’améliorer la fertilité des sols, l’efficacité des fertilisants, la résistance des cultures aux bioagresseurs et aussi assurant la biostimulation des défenses naturelles des plantes sans oublier la qualité nutritionnelle de certains produits.

Conscient de sa faible notoriété en production végétale, Olmix veut mettre les moyens nécessaires pour que la division Plant Care prenne son envol. À cet effet, 45 personnes composent l’équipe Plant Care en France. De plus, un site de formation – Breizh Algae School – est sorti de terre pour accompagner le virage actuel. Il sera question d’améliorer la connaissance des algues, mais aussi les diagnostics techniques. Sans doute une obligation quand on est l’acteur qui récolte 30 % des 80 000 tonnes d’algues fraîches collectées chaque année en France.

 

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