Avec une précocité observée proche de 2022 sur la Provence, donc un millésime plutôt tardif à l’échelle des 5 dernières années, les prévisions sont plutôt optimistes pour la quinzaine à venir, annonce l’ICV ce jeudi 20 avril dans une note. « Quelques nuits froides frôlant zéro ont donné des sueurs froides mais peu de dégâts sont à signaler. »
Sur la zone littorale, le développement de la végétation est assez rapide, alors que dans les terres le débourrement est plus tempéré. Pour les secteurs précoces, la vigne arrive au stade des boutons floraux agglomérés, alors que pour les secteurs tardifs, le débourrement se généralise.
La structure note enfin « une situation hydrique inquiétante sans être alarmante ». Après un automne légèrement déficitaire en pluviométrie et un hiver plus proche des normales, le déficit se creuse surtout depuis le mois de mars particulièrement sec cette année (déficit de 60 à 80% par rapport aux moyennes). « Nous supposons raisonnablement que pour les horizons qui intéressent la viticulture, les teneurs en eau des sols sont plus basses que la normale mais suffisantes pour le démarrage de la végétation », souligne l’ICV Provence.
