La Cnaoc relance le débat de l'assurance récolte

Ce mois d’avril 2016 particulièrement frais a fait des dégâts de gel conséquents dans de nombreuses exploitations viticoles françaises. L’ensemble du vignoble ligérien jusqu’à celui du Centre-Loire, le vignoble bourguignon, le sud de la Champagne et d’autres nombreuses régions ont été impactées.

Dans le Val de Loire, les vignobles de Chinon, Bourgueil et Saint Nicolas de Bourgueil ont été sévèrement frappés, ainsi que le Muscadet, l’Anjou, Menetou-Salon et Pouilly-sur-Loire.

Les vignerons redoutent des conséquences lourdes pour la récolte 2016, certains évoquent même parfois le chiffre de 50 % du vignoble concerné. En Bourgogne, toutes les appellations dans l’Yonne et la Côte d’ Or sont concernées, aussi bien le bas de coteaux, les plaines que les coteaux et les plateaux.

Un épisode dramatique qui aura sans aucun doute des conséquences économiques terribles pour de nombreuses exploitations et qui relance le débat concernant la faiblesse et la complexité des dispositifs d’assurance récolte.

La CNAOC regrette que les contraintes et le flou de ces dispositifs n’aient pas permis leur diffusion large. Aujourd’hui plus que jamais, pour faire face à des aléas climatiques de plus en plus extrêmes, la viticulture a besoin d’un dispositif simple, cohérent et attractif d’assurance récolte mais aussi d’une adaptation de la fiscalité agricole.

Bien sûr, tous les moyens devront être mobilisés pour accompagner les exploitations mises en péril par ce nouvel accident climatique.

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