Selon une étude réalisée il y a un an dans le cadre d’une thèse Inra, l'oomycète P. oligandrum se révèlerait être un potentiel agent de lutte contre l’esca.
Les résultats ont montré que de jeunes plants de vigne modifient l'expression de certains gènes si leurs racines sont colonisées par l'oomycète P. oligandrum.Sur les pieds touchés par l'esca, cette colonisation bénéfique se traduit par une réduction de la longueur des nécroses. .
Selon l'Inra, ce "recul" de l'esca serait dû à la surexpression des gènes impliqués dans les mécanismes de défense et plus particulièrement dans la voie de l’éthylène. L’éthylène est souvent émis par les plantes lorsqu’elles sont soumises à un stress. Plusieurs gènes spécifiquement induits constitueraient des marqueurs de résistance qu’il conviendra de valider lors de prochaines expérimentations.
D'autres voies sont expérimentées pour lutter contre l'esca. Le champagne Michel Loriot a testé l'utilisation de musique pour les végétaux, la "protéodie". Ce procédé a été développé et breveté par Joël Sternheimer, physicien diplômé de l'université de Princeton. La protéodie est fondée sur la retranscription des chaînes d'acides aminés constituant les protéines en une séquence musicale.
