9 projets de recherche financés pour lutter contre les maladies du bois

Dans le cadre du Plan national dépérissement, les Interprofessions réunies au sein du Comité National des interprofessions des Vins à appellation d’origine et à indication géographique (CNIV), le ministère de l’Agriculture  et FranceAgriMer ont choisi  de soutenir 9 projets de recherche. Plus de 3 millions d’euros d’aide vont être octroyés aux lauréats sur la durée des programmes. Bordeaux, Orange, Montpellier, Colmar, les équipes scientifiques leaders de chaque projet sont réparties dans différents pôles scientifiques et régions viticoles.

  • Projet Physiopath

Piloté par l’INRA de Bordeaux, Chloé Delmas avec notamment le soutien de 5 unités de recherche basées à Montpellier et Narbonne, Physiopath couvre un champ de recherche allant de la physiologie de la plante à la pathologie (étude des interactions : stress hydrique, maladies du bois, appauvrissement en carbone). Il est par son caractère transversal représentatif de l’approche scientifique systémique souhaitée.

  • Projet Origine

Piloté par l’INRA de Bordeaux, Nathalie Ollat / avec le soutien de 3 autres unités de recherche de l’Inra dont 2 basées à Avignon et Nancy ainsi que l’IFV, la Chambre d’Agriculture du Vaucluse et les pépinières Mercier Frères en Vendée.
Origine va s’intéresser à la qualité du matériel végétal et à son amélioration : fabrication des plants, qualité du greffage notamment, jusqu’au transfert de connaissances vers les vignerons.

  • Projet Longvi

Piloté par l’IFV, Marion Claverie / avec le soutien de 2 unités de recherche de l’Inra basées à Clermont Ferrand et Bordeaux, 8 Chambres d’Agriculture (dont le Loir-et-Cher ou le Jura à titre d’exemple) Le projet Longvi porte sur l’amélioration de la longévité des pieds de vigne à travers des facteurs divers tels que la production agronomique, la pathologie et l’économie.

  • Projet Co-Act

Piloté par l’INRA de Bordeaux, Sylvie Malembic-Maher / avec le soutien d’autres unités de recherche de l’Inra notamment basées à Colmar ou à Marne-La-Vallée. Le projet Co-Act est interdisciplinaire puisqu’il mêle sociologie et économie. Il va étudier les nouveaux moyens de luttes collectives des vignerons contre la flavescence dorée, une des causes du dépérissement du vignoble.

  • Projet Tradevi

Piloté par l’Inra de Montpellier, Christian Gary / avec le soutien d’autres unités de recherche de l’Inra basées notamment à Nancy et Narbonne, l’IFV, les Chambres d’Agriculture du Vaucluse et de l’Aude, le Lycée agricole de Rivesaltes Le projet Tradevi s’inspire des méthodes d’étude du dépérissement du secteur forestier, connaissances à transposer pour la vigne. Il cherche à comprendre les facteurs d’affaiblissement de la vigne de façon globale (ceps, parcelle, exploitation viticole).

  • Projet Vaccivine

Piloté par l’Inra de Colmar, Olivier Lemaire / avec notamment le soutien du Comité Champagne (CIVC) à Epernay, de l’IFV, et de l’Institut de biologie moléculaire des plantes de Strasbourg. Le projet, comme son nom l’indique, étudiera la prévention virale contre la maladie du court-noué avec une expérimentation en serre puis au vignoble à l’issue du projet.

  • Projet Vitimage

Piloté par l’IFV, Loïc Le Cunff / avec à titre d’exemple le soutien du CNRS de Montpellier et le CIVC, Comité Champagne à Epernay, le projet Vitimage cherchera à comprendre la propagation des pathogènes responsables de la maladie du bois grâce à l’imagerie (Rayons X, etc…). De ces travaux découleront des solutions pour améliorer la prévention, la qualité des plants et la maîtrise des risques biologiques liés aux dépérissements.

  • Projet Tolédé

Piloté par l’Inra de Montpellier, Jean-Pierre Péros / avec notamment le soutien de l’IFV et du Syndicat des Côtes-du-Rhône, le projet Tolédé va identifier l’effet aggravant des champignons du bois sur le dépérissement du vignoble. Objectifs : comprendre les interactions biologiques ; identifier les leviers permettant d’augmenter la tolérance de la vigne via des pratiques agricoles et mise en place d’outils d’aide à la décision et de suivi dynamique du dépérissement des cépages.

  • Projet Eureka

Pilloté par l’Université de Haute Alsace, Christophe Bertsch / avec à titre d’exemple le soutien de la Chambre d’Agriculture d’Alsace, les pépinières Hébinger et l’Institut Technologique de Karlsruh, le projet Eureka est très transversal de la recherche plus fondamentale au transfert vers les viticulteurs. Il propose une approche multidisciplinaire pour lutter contre la maladie du bois : approche curative via de nouvelles techniques d’endothérapie végétale, nouvelle architecture du pied de vigne comme déjà expérimentée lors de la lutte contre le phylloxéra, étude d’impact du greffage et identifications de bonnes pratiques culturales.

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