« L’agriculture est l’un des secteurs les plus concernés par la question des données », a introduit Christiane Lambert, président de la FNSEA, lundi au Salon de l’agriculture, lors du lancement de Agdatahub. Cette infrastructure technologique vise à mutualiser les données issues du monde agricole et en assurer souveraineté auprès des agriculteurs, mais aussi à développer une démarche de standardisation pour faciliter le traitement des données par les acteurs. Derrière cette initiative : le réseau des Instituts techniques agricoles (ACTA), les Chambres d’Agriculture (APCA), la FNSEA, le GEVES et une vingtaine de structures privées.
API-AGRO, créé il y a un an, est la clef de voûte d’Agdatahub. Ce portail vise à mettre à disposition les données, pour favoriser le développement de solutions innovantes au service d’une agriculture durable et performante, rappelle son directeur Sébastien Picardat. Avec une première levée de fonds de 1,2 M€ et une seconde en train de se terminée de 800 000 euros. En parallèle, le dépôt d’un projet auprès de la BPI vise 3,7 M€ demandé. L’objectif est de propulser l’agriculture française comme un acteur leader de la transition numérique. Une ambition qui se veut aussi rapidement européenne…pour peser face aux mastodontes du numérique qui lorgnent sur le secteur agricole ! « L’agriculteur devra pouvoir reprendre la main sur ses données, avec une meilleure lisibilité assurée par la charte Data-Agri et choisir avec quels fournisseurs de service il souhaite s’engager pour valoriser ses données », évoque Henri Biès-Péré, 2ème vice-président de la FNSEA.
Parmi les partenaires de premier rang du projet Agdatahub : 3DS OUTSCALE filière cloud de Dassault Systèmes, la start-up française Dawex, l'organisme de standardisation français GS1, Orange Business Services API-AGRO, et Numagri le consortium d'acteurs agricoles pour l'échange des données.
