Syngenta souhaite "rétablir des faits"

En réaction à l’émission Cash Investigation, notamment au sujet de l’atrazine, substance active d’un herbicide produit par différentes firmes et utilisé dans plus de 60 pays, interdit en France depuis 2001, Syngenta confirme dans un communiqué que :

« depuis cette interdiction aucun produit à base d’atrazine n’est vendu en France sous une de ses marques. Par conséquent, les détections actuelles ne peuvent pas être liées au commerce légal de ces produits sur notre territoire. »


La firme ajoute que l’émission Cash Investigation a proposé « une lecture simplifiée des thèmes importants relatifs à la sécurité sanitaire et environnementale de l’atrazine. Il est important de remettre les allégations de l’émission Cash Investigation en perspective : sur la base des limites de concentration en vigueur en France, soit 0,1 microgrammes par litre d’eau, il faudrait qu’un homme adulte de 70 kilos boive plus de 3500 litres d’eau contenant de l’atrazine par jour pour être exposé à un risque pour sa santé, soit l’équivalent de 19 baignoires par jour. Aujourd’hui cette limite de concentration française est 20 fois plus sévère que celle de l’Organisation Mondiale de la Santé qui est de 2 microgramme/litre d’eau, l’eau de Moriers en Eure et Loir est donc consommable selon l’OMS. L’atrazine est sans doute l’un des herbicides les mieux connus au monde avec plus de 7000 études réalisées ces 50 dernières années sur son innocuité pour la santé humaine.

L’EPA, l’Agence de Protection de l’Environnement américaine, après avoir passé en revue un large fond documentaire sur cette substance, a conclu à nouveau en 2011 que « l’atrazine n’a pas d’impact sur la santé ou la reproduction ».

En ce qui concerne les dépassements constatées, la Redevance pour Pollution Diffuse payée depuis 2008 par les acteurs du monde agricole sert à financer les programmes d’intervention des Agences de l’eau et les mesures visant à réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans le cadre du plan Écophyto 2018.

Sur ce sujet, l’émission  s’est également fait l’écho d’incriminations outre-Atlantique sur le rôle de l’atrazine dans la féminisation des amphibiens. Des recherches indépendantes et gouvernementales émanant notamment des autorités de santé américaines, canadiennes et australiennes ont analysé différentes études allant dans ce sens et les ont jugées peu concluantes, incohérentes et insuffisantes.

 

Sur son interpellation par Elise Lucet, Denis Tardit, Président de Syngenta France déplore :

« Il est fort regrettable d’avoir réduit un exercice d’échange démocratique à une opération d’influence sans vergogne. »

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