Avenir des forêts françaises : comment la filière méranderie-tonnellerie défend sa forêt

La filière méranderie-tonnellerie a rencontré la députée Anne-Laure Cattelot, chargée par le gouvernement d’une mission sur l’avenir des forêts françaises. D’ici la fin de ce mois, elle remettra un rapport et des suggestions d'action sur la « politique forestière française » dans un contexte de changement climatique. Vincent Lefort et Jean-Luc Sylvain, respectivement présidents du Syndicat des Mérandiers de France et de la Fédération des Tonneliers de France, ont donc tenu à la rencontrer pour lui présenter leur filière et ses enjeux. En quoi par exemple la filière méranderie-tonnellerie est un acteur majeur de la valorisation d’une matière première patiemment élaborée par les forestiers, et pourquoi le modèle de gestion continue de la forêt française, qui fait figure d’exemple dans le monde entier, doit être préservé.

La visite s’est déroulée en forêt de Bercé (72).

 

en termes d’approvisionnement, privilégiant la futaie régulière tout en ayant la volonté de défendre la gestion durable de la forêt française. 

La filière méranderie/tonnellerie regroupe environ 4 000 emplois salariés qui permettent la production de 670 000 fûts neufs par an dont près de 70% sont exportés.

Les fûts de chêne français restent la référence de l’excellence et sont n°1 dans le monde,

précise Jean-Luc Sylvain.

Les entreprises de la filière sont fortement dépendantes des forêts domaniales et communales, puisqu’environ 70 % des approvisionnements en chêne français proviennent de bois commercialisés par l’Office National des Forêts (ONF), dont elles sont le premier client en valeur.

 

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