Avec 4,8 milliards d'euros, les exportations françaises de vins et spiritueux ont diminué de 7,3 % en valeur au premier semestre 2014 par rapport à la même période l'an dernier. Ce recul s'explique notamment par la politique chinoise "anti-extravagance", qui pénalise le cognac (en recul de 12 % en valeur) et les vins de Bordeaux (- 28 % en valeur, mais après une croissance de + 168 % en quatre ans). La France est aussi pénalisée par la reprise qui se fait attendre au niveau mondial, estime la FEVS. Les vins effervescents, en revanche, connaissent une forte croissance, tirés par les très bonnes performances à l’export du Champagne (+6% en volume et +8% en valeur).
Ventes de vins et spiritueux français sur les six premiers mois 2014 et évolution par rapport à la même période 2013
(Source: FEVS)
Comme la Chine, l’Asie est globalement orientée à la baisse, en recul de près de 13%, en dépit d’une orientation positive de la Corée du Sud et de la Malaisie.
L’Amérique du Nord est en léger retrait (-2,1%) mais les perspectives de reprise aux Etats-Unis sont encourageantes.
En Europe, la situation du Royaume-Uni (-20%), second marché à l’export et plaque tournante de réexportation vers la Chine, entraîne une diminution marquée de la zone, malgré une Europe du Nord très dynamique (Norvège +11%, Suède +7%) et une Europe du Sud qui reprend des couleurs (Italie +8%, Espagne +4%).
La Russie, dans un contexte politique et économique complexe, est quant à elle en recul de plus de 10%.
