Pesticides dans les vins HVE : l’association HVE et le Laboratoire Dubernet réagissent

Sous le titre vraie analyse, fausses interprétation, l’association pour le développement de la HVE réagit suite aux informations données par l'association Alerte aux toxiques. Elle indique:

Les conclusions rapportées par l’association « Alertes aux Toxiques » sont fausses…Nous constatons que ce qui est relayé dans la presse ne correspond pas du tout aux conclusions et aux commentaires présents sur chacun des rapports d’analyse transmis à l’association « Alerte aux Toxiques ».

 

D'après l'association HVE qui se base sur le rapport d'analyse:

  • Les traces détectées ont des valeurs infimes,
  • L’analyse du même vin réalisé dans un autre laboratoire avec des outils standards aurait donné deux fois moins de molécules détectées
  • La majorité des vins analysés ont été produits entre 2015 et 2018. Or sur l’ensemble du territoire, 2/3 des exploitations certifiées aujourd’hui ne l’étaient pas en 2018….
  • Certains vins analysés auraient passé sans problème les contrôles analytiques tels que réalisés pour les vins bio.
  • Pour certains vins, le très faible niveau de trace peut résulter non pas d’une pratique, mais d’une contamination de voisinage ou d’une rémanence dans l’environnement.
  • Aucune molécule interdite – même sous forme de trace – n’a été détectée, et pour les taux les plus élevés, les seuils sont 5 à 100 fois en dessous des limites réglementaires de santé publique.
     

Des teneurs en résidus toujours en-deça des LMR, selon les laboratoires Dubernet

Le laboratoire Dubernet, qui a réalisé les analyses pour l'association "Alerte aux toxiques", a aussi tenu à faire valoir sa position suite à l'interprétation des résultats faits par l'associations. 

L’association « alerte aux toxiques » a communiqué le 15 septembre 2020 sur des analyses de résidus phytosanitaires dans des vins certifiés HVE.Comme c’est la règle, les données produites appartiennent à « alerte aux toxiques », qui en est la seule dépositaire. Dans ce contexte, les Laboratoires Dubernet ne sauraient être associés ni aux contenus ni aux conclusions de cette communication. Ils ne sauraient fournir de près ni de loin une quelconque caution scientifique à la démarche de l’association « alerte aux toxiques » , dont il conteste les termes.Ce que nous savons et avons publié aux Laboratoires Dubernet (disponible sur www.dubernet.com), c’est que les teneurs en résidus dans les vins, quand nous en trouvons, sont très faibles, toujours très en dessous des LMR (en moyenne de l’ordre de 0 à 3 % de ce seuil selon les molécules).La situation des vins en France est donc très loin de poser des problèmes vis-à-vis des limites légales.Nous savons aussi qu’en raison des progrès permanents des outils d’analyse, des teneurs autrefois non détectées le sont devenues, alors qu’elles se situent à des seuils infinitésimaux. À quel moment doit-on s’abstenir d’interpréter un résultat analytique relevant de concentrations tellement faibles qu’elles ne signifient plus rien ? C’est ce type de questions que les experts se posent actuellement. Il est donc recommandé la plus grande prudence concernant toute interprétation hâtive des teneurs très faibles, que peuvent porter les analyses de résidus.On ne peut pas parler de toxicité sans approche quantitative, ni parler des critères de toxicité sans mettre en perspective la signification des informations que cela comporte.Le cuivre par exemple, composé « naturel », porte une toxicité H302 (nocif en cas d’ingestion), H319 (provoque une sévère irritation des yeux), H315 (provoque une irritation cutanée, et H410 (très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme). Malgré ces termes très anxiogènes, cela reste pourtant du cuivre, composé largement utilisé à bon escient, y compris en agriculture biologique. [...]Opposer bio et HVE relève ainsi d’une construction artificielle et hélas contreproductive pour les progrès de l’agro-écologie et l’environnement. C’est inutile.On peut enfin souligner que certains des vins cités dans cette communication sont issus de millésimes plutôt anciens, quand les domaines et château cités n’étaient pas forcément encore certifiés HVE… Former une critique de HVE à partir d’analyses réalisées sur des vins non HVE semble être une méthodologie très contestable.

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