Des effets positifs, nuls ou négatifs des habitats semi-naturels autour des vignes

Il est communément démontré que la proportion d’habitats semi-naturels autour des parcelles cultivées augmente la présence et l’abondance des ennemis naturel des bioagresseurs des cultures. Mais ces références proviennent généralement de parcelles implantées de cultures annuelles. Qu’en est-il pour une culture pérenne comme la vigne ? Le projet Biocontrol, coordonné par l’IFV Beaune, vient de montrer que la situation semble plus complexe. En effet, selon les critères étudiés et les régions (Aquitaine, Bourgogne, Roussillon), l’impact de la présence de haies, forêts, friches, prairies permanentes, surface bâtie, peut se révéler positif, nul, voire parfois négatif.

Par exemple, aucun effet de la composition du paysage n’a pu être mis en évidence sur la régulation des chrysalides hivernantes de tordeuses de la grappe, quelle que soit la région. La prédation des œufs de tordeuses n’a pas été impactée en Aquitaine, mais a été meilleure en Bourgogne et moins bonne en Roussillon avec la présence d’habitats semi-naturels. Enfin, certains éléments du paysage peuvent être bénéfiques (ex : les forêt sur l’activité des chauves-souris) alors que d’autres sont négatifs (les prairies) dans une même région.

Les auteurs de l’étude (IFV, Inra) soulignent la nécessité de poursuivre l’acquisition des connaissances pour mieux expliquer ces résultats qui semblent aller parfois à l’encontre de ceux obtenus sur d’autres cultures.

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