Vigneron, et fier de l’être !

Photo : DR

La France sans ses vignerons serait-elle encore la France ? Vu de l’étranger sans doute pas. Et même pour nos compatriotes. Les vignerons français sont une source de fierté pour la France, son économie, son patrimoine… Portrait d’une profession en marche vers une viticulture durable.

Pour Jean-Jacques Jarjanette, directeur des Vignerons indépendants de France :

Les Français peuvent être fiers car, si on se place au niveau macro-économique, la filière viticole est l’une des rares à être positionnée sur le premium au niveau mondial, avec le luxe.

 

beatrice vigneron maviedagri

 

La filière vitivinicole participe au rayonnement de la France dans le monde

En 2016, la filière viticole a généré un excédent commercial de 10,5 milliards d’euros, juste derrière l’aéronautique, mais devant les cosmétiques et les parfums.

Quelques chiffres à retenir, qui font la fierté de la filière vitivinicole !

  • La viticulture est la première filière agricole française. Elle représente 15 % de la valeur des productions agricoles pour seulement 3 % des surfaces. Elle participe sans conteste au rayonnement culturel de la France dans le monde et à son attractivité.
  • L’originalité et la beauté des paysages de plusieurs régions ont vu leur qualité reconnue comme remarquable, grâce à un classement au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco : Saint-Émilion, la vallée de la Loire, la Champagne et la Bourgogne. Les touristes ne s’y sont pas trompés, puisqu’ils sont dix millions d’œnotouristes à avoir parcouru les régions viticoles en 2016, dont 40 % en provenance de l’étranger. Un chiffre en progression constante.
  • Au niveau local, un domaine viticole fait vivre plusieurs familles et contribue à dynamiser le tissu rural, cela, même dans des zones pentues et sur des sols difficiles pour l’agriculture.

 

Les vignerons travaillent à améliorer leurs pratiques

Avec l’urbanisation des campagnes, l’arrivée de néo-ruraux, la diffusion d’informations anxiogènes, des inquiétudes naissent. Et les viticulteurs se retrouvent montrés du doigt. Des inquiétudes reprises et montées en épingle par des émissions à sensation.

Or, les viticulteurs sont des professionnels formés, qui travaillent, à leur échelle, depuis longtemps à améliorer leurs pratiques, bien avant qu’ils ne soient rattrapés par les attentes de la société. L’essor de la lutte raisonnée, qui date de la fin des années 1980, le montre bien. Habitant eux-mêmes sur les lieux de production, les viticulteurs sont, en effet, les premiers concernés par la qualité de leur environnement, pour leur famille, leurs voisins, leurs amis.

Jean-Jacques Jarjanette témoigne :

Collectivement, les vignerons ont fait des efforts considérables pour diminuer les intrants, notamment les herbicides. Il suffit de se promener dans les vignes pour voir ces changements.

Les domaines, qui se transmettent souvent depuis plusieurs générations, montrent chaque jour qu’ils savent aussi faire évoluer leurs savoir-faire en utilisant de nouveaux outils qui les aident à traiter à bon escient : stations météo connectées, ou encore études sur les stratégies de protection, telle celle menée sur l’oïdium par BASF - pour préciser à quoi sert la lutte et comment gérer au mieux son programme.

Autre témoin de cette évolution : l’ensemble de la profession a passé le Certiphyto, ces dernières années.

 

Des progrès permanents en viticulture durable

Avec l’homologation progressive de nouvelles solutions, le biocontrôle prend une part croissante dans les méthodes de lutte. Rappelons-nous que la confusion sexuelle contre les vers de la grappe a été développée dans les années 1980 par BASF, avec une mise en marché dans les années 1990. Des années après, des études montrent que l’utilisation des Rak favorise la biodiversité.

BASF aide aussi les viticulteurs à mettre en pratique une viticulture durable en gérant les modes d’action, de manière à préserver le plus longtemps possible leur efficacité, et en fournissant des outils d’aide à la décision, tel qu’Evidence, pour régler au mieux les pulvérisateurs.

 

viticulture durable chez basf

Des progrès sont accomplis en permanence par la profession, y compris sur le front de la communication. Il n’est pas rare actuellement, de rencontrer des vignerons qui préviennent leurs voisins de l’heure des traitements en envoyant des SMS, par exemple. D’autres adaptent les horaires des traitements en fonction des activités du voisinage, afin de limiter les risques d’exposition, comme ceux qui effectuent les traitements de nuit, dans le Sud de la France. Des chartes de bien vivre ensemble sont signées en Bourgogne ou en Bordelais...

Le directeur des Vignerons indépendants détaille :

Aujourd’hui, près de 40 % de nos 7 000 adhérents sont engagés dans une démarche environnementale. Nous sommes aussi très fiers de nous être saisis de la démarche HVE (Haute Valeur environnementale).

Lire nos autres articles dans www.mon-viti.com

Béatrice Bacher

Chef marché vigne

Expert BASF pour
PARLONS VRAI  
PARLONS VIGNE

 

 

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