La confusion sexuelle au vignoble, ayez les bons reflexes !

Eudemis sur grappe de raisin dans les vignes. Credit photo : BASF Agro

Ce sont plus de 42 000 nouveaux hectares de vignes qui ont bénéficiés d'une protection par confusion sexuelle contre eudémis et cochylis en France entre 2017 (70.000 ha confusés) et 2013 (28.000 ha, soit 4 % des superficies du vignoble français à l'époque).

Cette technique séduit un grand nombre d’utilisateurs car elle est respectueuse de l’environnement, collectivement, et apparaît comme une alternative d’avenir. Souple d’emploi, elle demande cependant un apprentissage, qui porte ses fruits comme le prouvent ces chiffres en augmentation. Cet accompagnement est la clé du succès de cette technique, surtout au début !

Video BASF Agro solution RAK pour lutter contre les tordeuses de la grappe au vignoble

Comment se passe cet accompagnement ?

Une équipe de BASF se déplace sur le terrain pour former les responsables d'îlots – viticulteurs, distributeurs ou conseillers viticoles – qui vont ensuite encadrer tous les acteurs qui agiront sur les parcelles protégées au cours de l’année. L'École des Rak de BASF donne à chacun les bonnes pratiques et les bons réflexes pour optimiser l’utilisation de la technique… Elle a formé de nombreux utilisateurs depuis le lancement de la confusion sexuelle en 1995.

Pour réussir à confuser un îlot, il faut se poser un certain nombre de questions avant de commencer:

  • Le parcellaire à couvrir est-il homogène et « sans trou » (il faut au minimum 5 ha d’un seul tenant, et pas de zone non traitée dans le dispositif) ?
  • Quels sont les papillons à combattre ?
  • Quel est l’historique de la pression vers de grappe constatée sur le vignoble (elle ne doit pas dépasser 5 à 7 % de grappes ou inflorescences attaquées) ? En cas de pression supérieure, le ou les viticulteurs devront accepter de coupler la confusion sexuelle avec des traitements insecticides – pendant une ou deux campagnes – en vue d’abaisser le niveau des populations de cochylis ou eudémis.

Ce dernier point n’est pas anodin : Rak fait appel à la vigilance et à la capacité d’adaptation de l’utilisateur. Il y a une vingtaine d’années, tous les utilisateurs de Rak appliquaient à la lettre nos préconisations d’emploi, parce que les tordeuses étaient virulentes et la méthode peu vulgarisée. Mais la donne a changé. Après cinq ou six ans de faible pression, les vignerons rassurés par les bons résultats obtenus ont, plus ou moins consciemment, levé le pied sur les exigences de la méthode et oublier certaines étapes essentielles notamment le contrôle visuel. Or, réussir la confusion sexuelle, c’est accepter d’obéir à une méthodologie simple mais rigoureuse  et refuser la routine.

Cochylis et la confusion sexuelle au vignoble. Credit Photo : BASF Agro

Un plan de pose précis grâce à EasyRak

Le temps d’observation à la vigne est en effet capital:

  • Il faut avoir recours au piégeage à l’intérieur de l'îlot confusé pour s’assurer qu’il n’y a pas de problème de protection et hors de l'îlot confusé, pour suivre la dynamique des vols.
  • Ensuite, il faut aller constater de visu le nombre de papillons capturés, et éventuellement le nombre de glomérules ou d’oeufs, avant de prendre la bonne décision d’un éventuel  traitement.

Conscient de la difficulté inhérente à ce travail complémentaire, BASF Agro propose aux opérateurs le logiciel EasyRak (accessible par extranet). Suivant la configuration de l'îlot confusé, il permet non seulement de définir le nombre et  le bon positionnement des diffuseurs, de gérer les bordures selon leur nature, et d’imprimer un plan de pose afin de simplifier la tâche des poseurs mais aussi d’ enregistrer les informations de comptage pour en simplifier l’exploitation .

 

Des diffuseurs rapides à poser

Bien sûr, parallèlement à l’extension du dispositif d’accompagnement, BASF Agro travaille à l’amélioration constante de ses diffuseurs, pour les adapter  à l’évolution des papillons mais aussi du climat. Faciles et rapides à poser, solides (aucune casse de diffuseur durant l’installation), ils ont démontré leur efficacité dans les conditions françaises depuis 1995.

À noter : Eudémis, cochylis, ou les deux : à chaque cible correspond un diffuseur.

Pierre Antoine Lardier,

Expert BASF pour
PARLONS VRAI  
PARLONS VIGNE

 

 

 

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