Émilie Contiero : Label bio et agroforesterie

L'Agence Fleurie nous propose de découvrir le portrait d'Émilie Contiero, propriétaire du Château Bragelone.

Bâtir un projet à transmettre

En 2012, Émilie se lance dans cette aventure en s’installant seule sur quatre hectares de vignes. Nicolas, diplômé en viticulture et œnologie, l’appuie et la rejoint en 2017. Ils travaillent ensemble à faire croître ce domaine qu’un jour ils pourront transmettre. Ce projet de vie qu’elle décrit comme « quelque chose de très fondamental » se révèle laborieux, complexe, mais aussi excessivement motivant et instructif. « Pour rien au monde, je ne reviendrai en arrière ». 

Pour rien au monde je ne reviendrai en arrière

Parce qu’ils démarrent de rien, ils choisissent de s’appuyer sur la cave coopérative de Tutiac mais, chaque année, le couple conserve la production d’un hectare sur 23, qu’il travaille et commercialise lui-même sous la marque Château Bragelone. Leur chai, semblable « à ceux de nos grands-pères » est simple, traditionnel et fonctionnel. « C’est d’abord, le terroir qui travaille, explique Émilie. Nous cherchons à en tirer l’expression la plus juste, la plus jolie. » 

 

Label bio et agroforesterie

Aujourd’hui, l’objectif n’est plus de s’agrandir. L’heure est au bio et au retour à des pratiques plus proches de la nature. La labélisation bio devrait intervenir dans les deux ans. Pour le travail des sols en général, le couple a pris « un virage résolument environnemental ». À Bragelone, on évite la chimie préférant le désenherbement mécanique. « En réduisant au maximum les labours, on laisse faire la nature, moins on entre dans la vigne, moins on abîme son écosystème », souligne Émilie.

Ramener la nature dans la nature.

Le couple s’est engagé en 2017 dans la voie de l’agroforesterie avec l’acquisition d’une belle friche de 25 hectares, « un véritable cadeau, parce que cette terre était vierge de toute culture ». Là, il plante 3 hectares de vignes et près de 500 arbres, fruitiers, champêtres et des haies, au cœur des vignes. Émilie constate déjà sur ces terres la présence plus importante d’insectes, coccinelles et sauterelles. Avec cette logique agricole proche de la nature, d’autres bénéfices ne tarderont pas à se faire sentir.

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