Edwige et Olivier Michon, propriétaires de Château Livran

L'Agence Fleurie nous propose de découvrir le portrait d'Edwige et Olivier Michon du Château Livran, propriétaires de Château Livran.

Une gestion orientée nature

Ils visitent le Château Livran en 2012. D’emblée, c’est le coup de cœur. En 2013, ils achètent ce domaine « magnifique » qui se déploie d’un seul tenant avec son parc, son vivier et ses vignes autour des bâtiments. Enfants des années 1980 ayant vu « disparaître de leur environnement marguerites, coquelicots et papillons », Edwige et Olivier se sont tournés naturellement vers la biodynamie. Travail du sol et arrêt des herbicides sont mis en place sur l’ensemble de la propriété dès 2013. Une première parcelle de 10 hectares non plantée depuis huit ans et située à l’arrière du parc est immédiatement conduite en biodynamie à sa plantation en 2016. Au fil des années, l’ensemble de la propriété suit.

Notre démarche est imprégnée des principes de culture en biodynamie, malgré les difficultés que cela peut représenter sous un climat comme le nôtre.

« Nous ne cherchons pas à appartenir à une chapelle en nous plaçant sous un label », explique Edwige. Cependant, notre démarche est imprégnée des principes de culture en biodynamie, malgré les difficultés que cela peut représenter sous un climat comme le nôtre, propice aux champignons et autres maladies cryptogamiques. » Après une transition douce, les parcelles longtemps habituées aux traitements réapprennent aujourd’hui à vivre et lutter sans la chimie mais à l’aide de tisanes

Filtre aux sarments 

Dans le domaine du traitement des eaux usées, Château Livran se montre pionnier. Désireux de limiter sa consommation d’eau, le domaine recourt à une technique de filtrage et de réutilisation des eaux expérimentée par l’œnologue Denis Dubourdieu et mise en œuvre par l’entreprise Souslikoff. Les eaux phytosanitaires et vinicoles de la propriété sont récupérées en cuve. On en asperge ensuite les sarments broyés des vignes du domaine. Au contact du bois, l’eau se trouve purifiée. Les sarments ainsi imprégnés forment un compost qui est ensuite réutilisé dans les vignes. Une technique jusqu’ici unique en France qui gagne à être connue et reproduite ailleurs.

À l’heure actuelle, exploiter un domaine de Médoc, relève de la gageure.

Elaborés en toute indépendance, en dehors de tous classements, les deux vins du domaine expriment son terroir, présentant un encépagement de merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc, qui pourrait s’enrichir à l’avenir de quelques parcelles de Petit Verdot. Malgré l’attachement qu’ils portent à leur domaine, Edwige et Olivier Michon ne cachent pas « qu’à l’heure actuelle, exploiter un domaine de Médoc, relève de la gageure ». Il en découle la nécessité de créer et d’entretenir des liens forts avec les clients, particuliers et négociants, « en faisant connaître ce que nous développons ici ».

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