Reynald Parmelin est à la tête de La Capitaine, domaine familial de 25 ha situé en Suisse. Il produit en bio et biodynamie des vins issus de 21 cépages distincts.
En ce mois de janvier, les premiers flocons de neige commencent à tomber. C’est le moment de faire des activités en cave, de travailler sur les ventes et de se former. Se former régulièrement, se tenir au courant des innovations est important. En janvier je vais par exemple assister à une journée vigne et à une journée œnologique axée sur les vins oranges. C’est une production que nous envisageons. J’ai déjà testé et je trouve ce type de vinification intéressant sur des cépages aromatiques comme le gewurztraminer et le pinot gris. En revanche, sur des cépages peu aromatiques comme le chasselas, le résultat est moins probant.
Janvier pour le domaine, c’est aussi le moment de faire des essais de collages, de préparer et d’effectuer la mise en bouteille, d’étiqueter.
Pour l’étiquetage, le domaine a fait le choix depuis déjà 30 ans des étiquettes autocollantes surimprimées. Nous disposons de deux fonds d’étiquettes « neutres » sur lesquels nous surimprimons nous-même les informations que nous souhaitons en fonction des cuvées (cépage, contenance, degré d’alcool, etc.). Cela permet d’être indépendant, souple et réactif, de faire des petits lots personnalisés, et de réduire les déchets. Même en prévoyant au plus juste, il y a toujours environ 10 % de déchets avec des étiquettes imprimées d’avance. En le faisant nous-même, on passe à zéro déchet.
