Vendanges mécaniques dans des pentes à 70%

Parmi la multitude d’idées novatrices qui lui traversent l'esprit, Henri Schoepfer-Muller, à Wettolsheim en Alsace imaginait une machine à vendanger sur chenillettes. En Allemagne, Marcus Hoffmann et son père Peter ont conçu cette machine, capable de vendanger dans des pentes à 70%, grâce à un ensemble treuillé optionnel. La machine faisait étape et étalage de ses performances chez Henri, jeudi 25 septembre 2014, sur les pentes du Rotenberg qui surplombe Wintzenheim.
 

Mode de battage dans le sens du palissage

La tête de récolte est montée sur une chenillette Andreoli de 100 ch qui peut admettre par ailleurs d’autres outils, tels que des appareils à traiter. Le développement a commencé avec Andréoli, il y a cinq ans. Peter Hoffmann a adapté une technique de récolte mécanique adaptée aux olives. Plus de bras secoueurs donc, mais un ensemble de roues étoilées qui prennent le cep et le font vibrer dans le sens du plan de palissage. Alors que les bras secoueurs le font vibrer selon une direction perpendiculaire au plan de palissage. Selon la maison Hoffmann, le mode de battage dans ce sens évite l’effet fléaux et de taper sur les baies. Résultat : une intégrité des baies et des grappes améliorée par rapport à un battage classique à fléaux.
 

4 tonnes bien réparties

Cette tête de récolte étant utilisée pour les olives, les Hoffmann n’ont pas eu de brevet mais une licence d’exploitation. Le reste de la tête de récolte – convoyage, effeuillage –  utilise des composants Éro, et Pellenc, indique Marcus Hoffmann. Au total, l’ensemble pèse 4 tonnes, le poids étant cependant bien réparti grâce à de larges et longues chenilles qui réduisent la pression au cm2 à celle des pieds d’un homme.
Deux machines tournent actuellement en Allemagne. Il faut compter 250 000 euros pour un équipement complet, à savoir le tracteur à chenilles, la tête de récolte, le treuil et la remorque adaptée pour gérer de manière télécommandée le treuillage.

Jeudi 25 septembre, sur les pentes du Rotenberg, Henri Schoepfer-Muller observait l’engin évoluer avec une grande satisfaction. Mais rappelons que les cahiers des charges des grands crus et lieux-dits n’admettent pas la vendange mécanique.
 

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