Une contrainte réglementaire qui s’accroît sur les molécules phytosanitaires

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Il y a vingt ans, les préoccupations des pouvoirs publics en matière de traitements phytosanitaires étaient ciblées vers la protection de l’environnement, elles sont désormais orientées vers la protection de la santé humaine. Crédit photo : francis bonami
Les produits CMR vont-ils bientôt disparaître de la pharmacopée du vigneron ? Que vont devenir les perturbateurs endocriniens ? Face à la pression réglementaire qui augmente, une adaptation de la protection phytosanitaire de la vigne semble inévitable.Sur une pharmacopée qui comporte actuellement 164 matières actives, il en resterait seulement 25… si toutes les réglementations qui sont actuellement évoquées étaient directement appliquées, au premier rang desquelles celle sur les produits CMR (cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction). « Ce chiffre ne doit pas être vu seulement comme une contrainte, mais il doit nous encourager à réfléchir sur la manière d’évoluer », souligne Éric Chantelot, de l’IFV Méditerranée. En viticulture, les produits classés CMR sont actuellement au nombre de 60, parmi lesquels le folpel et le mancozèbe, des fongicides multisites utiles pour diminuer le risque d’apparition des résistances et pour lutter contre le black-rot. Certains IBS et Qoi anti-oïdium sont aussi concernés. Sont-ils amenés à disparaître ?Protection de la santé humainePour répondre à cette question, il est nécessaire de distinguer les trois catégories de…
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